France

L’ex-président Jacques Chirac hospitalisé à Paris pour une «infection pulmonaire»

L'ancien président Jacques Chirac, qui aura 84 ans en novembre et a été plusieurs fois hospitalisé depuis son départ de l'Elysée en 2007, a été admis dimanche à La Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire.

L'ex-chef de l'Etat «a été hospitalisé ce matin à la Pitié-Salpêtrière pour le traitement d'une infection pulmonaire», a indiqué à l'AFP l'époux de sa fille Claude Chirac, Frédéric Salat-Baroux, précisant qu'il resterait hospitalisé dans les prochains jours.

Son retour du Maroc, où il séjournait avec son épouse Bernadette, a été anticipé de 24 heures sur avis des médecins, selon un proche.

Depuis son départ de l'Elysée en mai 2007, Jacques Chirac, victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005, a été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment une quinzaine de jours en décembre 2015, déjà à la Pitié-Salpêtrière, pour affaiblissement.

Il a par ailleurs été fortement éprouvé par la mort de sa fille aînée, Laurence, en avril.

Ses proches faisaient cependant état ces dernières semaines d'une amélioration de son état.

Habitué de longue date des séjours au Maroc, il y a séjourné plusieurs semaines cet été. Les médias locaux avaient signalé sa présence dans la station balnéaire d'Agadir, à partir de mi-août.

Dès l'annonce de sa nouvelle hospitalisation, les messages de sympathie se sont multipliés, jusqu'au Premier ministre Manuel Valls qui a adressé tous ses «vœux de rétablissement» et son «soutien au président Jacques Chirac».

A droite, nombre de candidats à la primaire pour 2017 et de ténors ont réagi.  

«Je lui souhaite de tout cœur de vaincre son mal et de se rétablir très vite», a tweeté son ancien Premier ministre Alain Juppé. «Je lui souhaite de se rétablir au plus vite», a écrit l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy. François Fillon a espéré «que son énergie indomptable soit encore et toujours la plus forte», Bruno Le Maire se dépeignant parmi «des millions de Français à avoir une pensée pour lui».

Le centriste François Bayrou a jugé «très émouvant que cet homme qui a connu les plus hautes responsabilités soit dans le dénuement, comme ça, de la maladie et de la vieillesse».

L'ancien président du FN Jean-Marie Le Pen a lui aussi réagi jugeant que «devant la maladie, on s'incline», y compris pour un ancien «adversaire» qui «n'a pas toujours été correct dans son combat».