France

Une gendarme radicalisée soupçonnée de liens avec une filière de recrutement djihadiste

Une nouvelle enquête pour recrutement djihadiste a été ouverte contre Ahlam H., une jeune gendarme radicalisée qui avait déjà été condamnée en 2014 pour avoir consulté des fichiers confidentiels.

Agée d’une vingtaine d’années, Ahlam H., une gendarme radicalisée soupçonnée «d'association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste», fait l’objet d’une nouvelle enquête pour des faits remontant à 2013.

Alors en poste à la gendarmerie de Saint-Maximin, dans l’Oise, la jeune femme avait en effet consulté des fichiers confidentiels, ce qui lui avait valu à l'époque d’être écartée de ses fonctions.

En avril 2014, le tribunal correctionnel de Draguignan l’avait condamnée pour consultation illicite de documents confidentiels.

Mais selon l'hebdomadaire d'actualité Le Point, la radicalisation de la gendarme, bien déterminée à partir faire le djihad, a poussé les enquêteurs à ouvrir une seconde enquête au sujet de la destination des fichiers consultés.

La jeune femme est soupçonnée d’avoir fourni certaines informations à des membres d’une filière de recrutement pour le djihad.