France

Faux pas : un Français arrêté pour avoir retardé le vol de son amie par une alerte à la bombe

La police française a arrêté un homme pour fausse alerte à la bombe dans le seul but de retarder le vol de sa compagne qui avait peur d’être en retard. Le Français fait face à une amende de dizaines de milliers d’euros.

Le suspect de 33 ans a appelé l’aéroport régional de Bordeaux-Mérignac dans le sud-ouest de la France jeudi. Le message transmis aux autorités était assez concis : «il y a une bombe ici».

La police, en réaction, a bouclé plusieurs parties de l’aéroport, déployé des renforts et procédé à des perquisitions.

Suite aux recherches non concluantes menées par la police, une enquête a été lancée et le Français a été arrêté à 20 kilomètres de Bordeaux.

Au cours de l’interrogatoire, le suspect a avoué avoir lancé une fausse alerte afin de donner à sa compagne plus de temps pour se sortir des embouteillages et arriver à l’aéroport à temps.

Le prévenu fait face à une amende pouvant atteindre 30 000 d’euros, a rapporté l’AFP en citant les enquêteurs français. Il comparaîtra devant la Cour d’assises de Bordeaux.

Les appels anonymes donnant de fausses alertes à la bombe sont devenus de plus en plus fréquents ces dernières années partout dans le monde, la plupart de cas ont été rapportés aux Etats-Unis.

La compagnie American Airlines est une cible particulièrement courante. Un des incidents les plus récents a eu lieu en janvier lorsque trois avions de la compagnie aux aéroports de Seattle et Dallas à la suite d’alertes à la bombe.

L’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta connaît bien aussi ce genre d’alertes où des équipes d’intervention anti-bombe ont perquisitionné deux vols en janvier.

Aux Etats-Unis, des fausses alertes sont aussi données de temps à autre dans les centres commerciaux.  En mars, des centres commerciaux à Washington, en Floride et dans le Michigan ont été évacués après des appels téléphoniques anonymes.

En France, les alertes à la bombe sont un sujet particulièrement sensible pour la police à la suite des attaques meurtrières de Charlie Hebdo et des menaces de nouveaux attentats par différents groupes djihadistes.