France

Macron 2017 : combien de divisions ? (IMAGES)

Démissionaire du gouvernement Valls II, le leader du mouvement «En marche !» est fortement soupçonné de préparer sa candidature pour les présidentielles de 2017. Mais sur quels soutiens peut-il compter ? Tour d'horizon... en images.

Agaçant déjà par son ton indépendant lorsqu'il était au gouvernement, l'ex-ministre de l'Economie ne s'est guère fait d'amis au sommet de l'Etat en quittant le navire, le 30 août dernier.

Logiquement, aucun ministre ne soutient ouvertement l'aventure politique personnelle d'Emmanuel Macron mais celui-ci peut compter, malgré tout, sur la bienveillance d'une des membres du gouvernement, et non des moindres : Ségolène Royal !

Le 12 juillet, cette dernière aurait voulu se rendre au premier grand meeting du mouvement «En marche !», lancé par Emmanuel Macron... mais François Hollande et Manuel Valls l'en auraient empêché.

La ministre de l'Environnement ne tarit pas d'éloges sur l'étoile montante du centre gauche : «Il est trop indépendant, trop libre, trop créatif, trop incontrôlable. Bref, il n'est pas dans le même moule que les autres et ça me plaît.» 

L'un comme l'autre partagent en outre la même passion pour... Jeanne d'Arc !

Hors du gouvernement, Macron revendique le soutien d'une quarantaine de parlementaires.

Parmi eux, le député socialiste Richard Ferrand, qui a ni plus ni moins qualifié l'ex-ministre de l'Economie de «l'une des rares lumières qui brillent à gauche».

De plus, selon Richard Ferrand, la loi Macron serait «la loi [...] la plus à gauche du quinquennat». Vraiment.

Le maire  de Lyon affilié au Pari socialiste (PS), Gérard Collomb, soutient lui aussi l'engagement personnel d'Emmanuel Macron, car «on ne peut pas s'affaiblir en passant par une primaire de gens faibles». Hollande et Valls apprécieront.

Selon l'élu lyonnais, des membres de l'équipe d'Hillary Clinton donneront même un coup de pouce à Macron, lors d'un colloque les 23 et 24 septembre !

Mais l'ex-ministre de l'Economie ne fait pas que des émules à gauche. En effet, dès qu'il a rompu avec le gouvernement, le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, s'est empressé de lui tendre une main amicale.

Même Renaud Dutreil, ancien ministre des PME de Jacques Chirac, lui a déclaré sa flamme dans une tribune, le 30 août.

Mais l'allié le plus glamour sur lequel le jeune loup de la politique peut compter, c'est sans conteste Marc Simoncini, le fondateur de... Meetic.

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