Le doyen des candidats de la primaire de la droite craint-il que celle-ci s'avère trop tumultueuse ? Samedi 3 septembre, à l'occasion d'un discours qu'il donnait lors de l'ouverture de l'université d'été du parti Les Républicains (LR), Alain Juppé a soumis l'idée d'un «code de bonne conduite», auxquels ses rivaux et lui pourraient adhérer. L'objet de celui-ci, selon son instigateur, serait notamment d'éviter «les attaques personnelles». Une règle que le maire de Bordeaux s'est déjà engagé à respecter.
«Il faut que cette primaire soit l'occasion d'un débat, pas d'un pugilat», a déclaré l'ex-ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, avant de souligner : «Il est absolument légitime et nécessaire [que le débat ait lieu], mais ne faisons pas d'attaques personnelles.»
Il a en outre appelé de ses vœux un «scrutin (...) transparent et incontestable», tout en précisant qu'il faisait confiance, pour cela, à l'impartialité du président par intérim des Républicains, Laurent Wauquiez.