La mairie de Paris ne confirme pas la localisation exacte des deux centres humanitaires avant la semaine prochaine, mais on sait déjà qu’ils seront situés au sud-est de la capitale pour l’un et au nord, pour l’autre.
Selon le quotidien gratuit 20 Minutes, ce foyer réservé aux hommes devrait voir le jour Porte de la Chapelle (18e arrondissement), où des travaux sont en cours depuis plusieurs mois.
Cette rumeur n’a pas manqué de faire réagir les internautes, dont l’un a ironisé : «Porte de la Chapelle, surement pour [avoir un] accès direct à Calais via l'A1.»
Du côté des riverains, on est mitigé. Une habitante du quartier, interrogée par 20 Minutes, déplore : «Pourquoi ce centre n’est pas ailleurs ? C’est scandaleux, nous portons déjà toute la misère du monde ici.»
Un autre se réjouit en revanche de l’initiative : «C’est bien d’intégrer un côté humain à la ville et c’est bien de garder ce sens humanitaire.»
Sur Twitter, différents avis ont également été émis. Un internaute a ainsi salué la décision, tout en indiquant qu’elle n’allait pas assez loin et qu’il fallait également mettre en place des centres d’accueil pour les sans-abris et des unités psychiatriques.
«Ca va craindre pour les riverains», a remarqué de son côté une utilisatrice du réseau social.
Alors que les mois de juillet et d’août ont été marqué par de nombreuses opérations policières visant à déloger des camps sauvages de migrants installés au nord de Paris, la maire Anne Hidalgo a manifesté depuis plusieurs mois son intention de regrouper les réfugiés dans des centres.
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Celui qui verra le jour dans le sud de Paris, à une date inconnue, accueillera notamment 800 femmes et enfants, selon les propos qu'elle a tenus sur France Inter.
Au bois de Boulogne aussi, une polémique fait rage
Dans le bois de Boulogne, c’est un autre projet, visant à offrir 200 places d’hébergement d’urgence à des sans-abris isolés, à des familles et à des enfants, qui fait polémique.
Alors que les bâtiments d’accueil devraient être prêts fin octobre, le collectif des riverains du bois de Boulogne a déposé un recours, toujours examiné par le tribunal administratif.