«Ces interventions multiples, contradictoires, portent des risques d’embrasement général», a déclaré le chef de l'Etat français, évoquant notamment l'intervention militaire d'Ankara contre les Kurdes. «L’urgence absolue, c’est l’arrêt des combats», a-t-il ajouté.
L'armée turque a annoncé le 28 août avoir tué «25 terroristes kurdes» lors de frappes aériennes dans le nord de la Syrie.
La Turquie mène l’opération en Syrie depuis le 24 août après la pénétration du territoire syrien par ses troupes pour reprendre la ville frontalière de Jarablus à Daesh, qui la tient depuis juillet 2013. Justifiant cette incursion non autorisée par le gouvernement syrien, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l’opération avait pour but d’arrêter des attaques fréquentes transfrontalières et «de repousser des groupes terroristes qui menacent constamment notre pays, tels que Daesh et le PYD [Parti de l’union démocratique]».