France

Cinq mois de prison ferme pour avoir menacé de mort Hollande et Valls sur Twitter

Un utilisateur de Twitter s'est vu infliger cinq mois de prison ferme pour avoir appelé à assassiner le président de la République et le Premier ministre. Il avait déjà été condamné pour un tweet comparant Christiane Taubira à un singe.

Cinq mois de prison ferme pour menaces de mort : c'est la peine à laquelle a été condamné Grégory Pasqueille, un nordiste d'une trentaine d'années, en raison de ses appels à prendre les armes et à se rendre aux Invalides, à Paris, lors de la cérémonie d'hommage au défunt Premier ministre Michel Rocard du 7 juillet dernier. Les tweets en question, qui ont été supprimés depuis, étaient accompagnés du hashtag «#assassinerhollandevalls».

Ces publications sur Twitter, s'est défendu leur auteur d'après l'agence AFP, ne constituaient pas des menaces de mort, mais une manière de dire qu'il souhaitait que les mandats du président de la République et du Premier ministre s'achèvent au plus vite. 

L'homme avait été interpellé le 7 juillet à proximité de l'Assemblée nationale, dans la capitale, tout près donc du rassemblement qu'il semblait viser dans ses tweets.

Il a en outre refusé de se soumettre au test ADN exigé par les autorités, ce qui lui a valu l'ajout par le tribunal de grande instance de Béthune (Pas-de-Calais) d'un mois d'incarcération supplémentaire, en plus des cinq mois.

Deux mois de prison ferme, en juin, pour un tweet visant Taubira

Grégory Pasqueille n'en est pas à sa première condamnation pour ses écrits sur Twitter : en juin, il avait écopé de deux mois de prison ferme pour injure raciale, en raison d'une publication de juillet 2014 dans laquelle il comparait l'ex-Garde des Sceaux, Christiane Taubira, à un singe. Depuis, il a fait appel de ce jugement.