Une nouvelle opération de police s'est déroulée dans le quartier de Stalingrad à Paris, afin d'évacuer les réfugiés campant sur l'avenue de Flandre.
Depuis environ deux semaines, il y a quasiment une opération de ce type par jour dans la capitale. Le campement de l'avenue de Flandre en est à sa troisième évacuation.
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Excédés par ce qu'ils qualifient de «harcèlement policier», les réfugiés ont tenu une manifestation improvisée, bloquant temporairement la circulation dans le quartier de Stalingrad.
Selon des informations publiées sur les réseaux sociaux, la police a fait usage de matraques contre les manifestants bloqués. Elle a aussi arrêté une personne qui était venue soutenir les réfugiés.
La ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, avait lancé le 10 août un appel à projets pour développer «l'expérimentation de dispositifs d'hébergement de réfugiés chez les particuliers», afin de permettre l'accueil en France de 1 000 réfugiés supplémentaires. Mais cette proposition a reçu un accueil mitigé de la part des internautes.
La France s'est engagée à recevoir, jusqu'en 2017 plus de 30 000 réfugiés venus de Turquie, du Liban ou des «hotspots» (centres d'enregistrement) grecs et italiens. Des milliers de migrants arrivent également par leurs propres moyens sur le territoire. 9 000 d'entre eux sont présents dans le plus grand camp de réfugiés de France, surnommé la «Jungle», situé à Calais.
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