Le Mans : le ministre de la Justice annonce la fin de la prise d'otages dans le centre pénitentiaire
Selon les autorités, une prise d'otage a eu lieu le 4 août à la maison d’arrêt Le Mans-Les Croisettes. Les forces d'intervention du RAID ont été mobilisées. Au moins un surveillant, et peut être un détenu, auraient été retenus par un prisonnier.
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, a annoncé le 4 août vers 14h que la prise d'otages avait pris fin. «Tout se termine bien» pour le «surveillant menacé», a-t-il annoncé sur Twitter, saluant également le travail des forces de l'ordre et du RAID.
Fin de la prise d'otage dans la MA du Mans. Grâce au sang-froid des personnels et au courage du surveillant retenu tout se termine bien.
— Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) 4 août 2016
Un grand merci à ceux qui ont contribué à ce dénouement (direction, personnels, ERIS, RAID...). Salut particulier au surveillant menacé.
— Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) 4 août 2016
Plus tôt, il avait annoncé dans un communiqué que «depuis la fin de matinée, un surveillant pénitentiaire est pris en otage dans la maison d'arrêt Le Mans-Les Croisettes (Sarthe)».
Une équipe du RAID «arrive sur les lieux» tandis que les «équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) de Rennes ont été dépêchées», avait-il ajouté.
🔴 Prise d'otage dans la maison d’arrêt Le Mans-Les Croisettes.
— Ministère Justice (@justice_gouv) 4 août 2016
Les autorités judiciaires et le #RAID sont mobilisés. pic.twitter.com/2WWV3Z2FMb
Une source policière et une source syndicale ont affirmé pour leur part qu'outre le surveillant, un détenu pourrait aussi avoir été pris en otage.
Selon la source syndicale, «le preneur d'otage demanderait son transfert au centre pénitentiaire d'Alençon-Condé». Il aurait été «condamné pour trafic de stupéfiants et serait libérable en 2021».
Il serait en outre «sous le coup d'un mandat de dépôt pour tentative de meurtre», selon cette même source. D'après la source policière, le preneur d'otage serait armé d'un couteau.
Sur place, un périmètre de sécurité très large ne permettait pas d'approcher des lieux, a constaté un photographe de l'AFP.