Selon une source judiciaire, l'identification du terroriste nécessite de réaliser des tests ADN, étant donné que l'homme était inconnu des services de police pour des faits de crimes ou de délits. Ses empreintes et son ADN sont donc absents des fichiers.
La carte d'identité présumée d'un certain Abdel Malik Petitjean a été retrouvée au domicile de l'autre assaillant, Abel Kermiche. Celui-ci faisait l'objet d'une fiche S pour radicalisation.
Le premier tueur, Adel Kermiche, avait rapidement été identifié par les enquêteurs. Agé de 19 ans et né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), il avait été mis en examen, placé sous contrôle judiciaire, puis en détention provisoire, pour avoir tenté par deux fois en quelques mois en 2015 de gagner la Syrie. Le 18 mars, une juge antiterroriste avait décidé de le remettre en liberté et de l'assigner à résidence sous surveillance électronique. Le parquet avait fait appel, en vain.