France

Opération antiterroriste à Argenteuil : un homme placé en garde à vue puis relâché

Au terme de l'opération de grande ampleur menée le 21 juillet à Argenteuil par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Il a finalement été relâché le 22 juillet.

Un homme, interpellé en début d'après-midi le 21 juillet lors des deux perquisitions réalisées à Argenteuil, avait été placé en garde à vue dans les locaux de la DGSI, avant d'être relâché le lendemain.

Aucun élément n'a été communiqué par le parquet sur le résultat de perquisitions, menées à deux adresses et qui se sont achevées en fin d'après-midi le jeudi 21 juillet.

Cette opération visait à vérifier un renseignement anonyme faisant état d'un projet d'action violente, a indiqué une source policière, qui a précisé que la section antiterroriste du parquet de Paris était saisie des investigations.

Sur les lieux d'une des deux perquisitions, avenue du Parc, un riverain prénommé Djamel a raconté à une journaliste de l'AFP que la maison perquisitionnée, un pavillon de deux étages, était celle d'un marchand de sommeil qui hébergeait une dizaine de personnes.

A moins de deux kilomètres, un périmètre de sécurité avait également été mis en place autour d'une barre d'immeubles d'une dizaine d'étages située au 102, avenue Maurice Utrillo, non loin de la gare du Val d'Argenteuil, a constaté la journaliste de l'AFP.

Une opération antiterroriste s'était déjà déroulée à Argenteuil en mars dernier après l'arrestation d'un ancien braqueur, Reda Kriket.

Ce dernier, âgé de 34 ans, avait été conduit par la police dans un appartement de cette commune de la banlieue nord-ouest de Paris, où une petite quantité d'explosif avait été découverte. Soupçonné d'avoir projeté un attentat, il avait été condamné en son absence en 2015 à Bruxelles avec Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques du 13 novembre 2015, dans un procès de filière djihadiste vers la Syrie.