Cette enquête administrative de l'Inspection générale de la police nationale (IGPS) «permettra d'établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent», a affirmé Bernard Cazeneuve dans un communiqué publié le 21 juillet, évoquant une «démarche de transparence et de vérité».
La thèse d'un sous-effectif des forces policières le soir de la tuerie à Nice a été confirmée par le Canard enchaîné du mercredi 20 juillet, qui s'est procuré les comptes-rendus de deux réunions de la préfecture des Alpes-Maritimes, du 28 juin et du 7 juillet, durant lesquelles la sécurisation de la fête nationale avait été planifiée. D'après le journal, la préfecture a évoqué durant ces réunions des «effectifs de police municipale et de police nationale contraints» dans la ville.
De plus, selon Libération, un seul véhicule de police était déployé sur la chaussée. Le journal, qui se base sur une source policière ayant pu visionner des images de vidéosurveillance de la Promenade des Anglais, affirme qu'«un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer». Une version qui contredit celle de la préfecture des Alpes-Maritimes.