Quelques jours seulement après l'attaque meurtrière au camion de Nice, la scène, rapportée par Le Parisien, a eu son petit effet : mardi 19 juillet, un homme vêtu d'une djellaba blanche (longue robe traditionnelle d'Afrique du Nord) a posé une valise devant les grilles de l'Ecole militaire – un établissement du VIIe arrondissement de Paris – après avoir été refoulé à l'entrée de celle-ci.
L'homme s'est ensuite éloigné légèrement de son bagage, afin de s'adonner à... une prière de rue.
L'événement a provoqué un mouvement de panique dans les environs, mais a également suscité l'intervention de la brigade anti-criminalité. Face au refus de l'homme d'ouvrir sa mystérieuse valise, la brigade a demandé des renforts à la Préfecture de police, qui a établi un périmètre de sécurité autour de l'objet suspect.
Un déploiement impressionnant des forces de l'ordre, au regard du résultat : la valise ne contenait, finalement, que de banals effets personnels...
L'homme en djellaba, un ressortissant brésilien arrivé sur le territoire français en juillet 2015 depuis Dubaï, a été placé en garde à vue. Il a ensuite été transféré à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, en raison de ses propos confus et incohérents.