France

Le tweetgate de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy devait répondre ce matin aux questions des internautes via twitter. Ce fut un grand succès... mais pas forcément celui escompté par l'ancien Président, qui s'est retrouvé noyé sous un flot de questions moqueuses et ironiques.

40 000. C'est le nombre de questions qui ont été posées à Nicolas Sarkozy, via le hashtag #NSDirect ces dernières heures. Ce devait être un fabuleux "coup de com'", cela se termine plutôt en une joyeuse pagaille, le patron des Républicains n'ayant pas été épargné par les internautes moqueurs. Sur le fond, le format court imposé par twitter n'aura pas non plus permis à l'ancien président de faire émerger les grands axes de sa pensée politique. Petit florilège des questions posées par les internautes et des réponses reçues (parfois).

Les "affaires",  l'éternel changement, le communautarisme...et les consoles de jeux !

Puis les internautes se sont régalés en ressortant du placard le fameux "Paul Bismuth". Nom d'emprunt utilisé par Nicolas Sarkozy pour échanger avec son avocat en toute discrétion.

Les twittos évoquent aussi le "changement" de l'ex-président qui avait marqué un tournant de sa campagne en 2007.

Nicolas Sarkozy attaqué également sur son communautarisme...

Puis moqué enfin pour son goût pour les consoles de jeux.

Même le fils cadet de Nicolas Sarkozy, Louis, se mêle à ce brouhaha, pour réclamer une plus grande télé !

Quant aux tweets "'sérieux", auxquels Nicolas Sarkozy a répondu, ils n'ont pas relévé le niveau du débat. Les 140 caractères autorisés par twitter ne permettant pas réellement d'apporter des explications convaincantes sur le cas de la Grande-Bretagne en Europe ou sur Khadafi par exemple.

Au final, on apprend tout de même que Nicolas Sarkozy aime les animaux

Et se passionne toujours autant pour le foot.

Bon joueur, le président des Républicains promet face caméra qu'il recommencera l'exercice très rapidement.

Toujours aussi inspirés, et ironiques, les twittos se sont empressés d'évoquer le sort du malheureux communicant qui a imaginé ce live-tweet: