France

Le monde réagit à la tragédie de Nice : les forces doivent s'unir pour vaincre «ce mal monstrueux»

Des dirigeants du monde entier ont réagi à l'annonce de la tragédie du soir du 14 Juillet à Nice, où au moins 80 personnes ont perdu la vie, après qu'un camion a foncé dans la foule massée sur la Promenade des Anglais pour les feux d'artifices.

Vendredi 15 juillet

Au Mexique, le Sénat et le ministère des Affaires étrangères ont été illuminés aux couleurs du drapeau français.

Le premier ministre belge Charles Michel a adressé ses «condoléances» au peuple français dans une allocution à la presse.

«Les démocrates sont plus forts que les terroristes [...],  les valeurs de respect et de tolérance doivent être défendues», a-t-il notamment déclaré.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov que l’attentat de Nice démontre «la nécessité d'accélérer les travaux contre le terrorisme». 

Il a par ailleurs précisé que son entretien le 13 juillet au soir avec le président russe Vladimir Poutine avait été «extrêmement franc et sérieux».

Vladimir Poutine a présenté ses condoléances au peuple français dans un message adressé à François Hollande.

«La Russie est solidaire avec le peuple français en ce jour difficile», a déclaré le président russe dans un message adressé à son homologue français François Hollande, selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

«Nous avons encore vu que le terrorisme ignore absolument ce qu'est la morale humaine», a-t-il indiqué.

«La victoire contre ce «mal monstrueux» nécessite l'union des forces de l'humanité civilisée», a-t-il affirmé, ajoutant que «la Russie est prête à une coopération étroite avec la France» pour «lutter contre le terrorisme».

Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a présenté vendredi ses condoléances au peuple français après «l'exécrable attentat» commis jeudi soir à Nice.

«Mes condoléances pour les victimes à tout le peuple français», a déclaré dans un message diffusé sur son compte Twitter Mariano Rajoy. Il a annoncé qu'il ferait des déclarations en lien avec «l'exécrable attentat», vendredi matin au palais de la Moncloa, siège du gouvernement.

S’exprimant en marge du sommet entre dirigeants européens et asiatiques à Oulan-Bator en Mongolie, la chancelière allemande Angela Merkel a condamné l'attaque de Nice, ajoutant qu’il fallait «gagner la lutte contre le terrorisme» et que dans cette lutte, «l'Allemagne se tiendrait aux côtés de la France».

Le président sénégalais Macky Sall : «Les attentats inqualifiables tuant lâchement autant de victimes innocentes ce soir à Nice m'attristent profondément».

Le président mexicain Enrique Pena Nieto a fait part de la «solidarité» de son pays, tandis que son homologue colombien Juan Manuel Santos a incité à rejeter «toute forme de violence».

Le président brésilien par intérim Michel Temer a condamné «cette abjecte et outrageante action» perpétrée «contre des innocents qui célébraient les valeurs universelles les plus élevées, la liberté des peuples, l'égalité entre les citoyens et la fraternité».

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui avait assisté au défilé du 14 juillet à Paris plus tôt dans la journée, a fustigé une «attaque affreuse [...] contre des personnes innocentes durant un jour qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité».

Dans une déclaration commune, les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont «condamné avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste barbare et lâche» de Nice.

Le président du Conseil européen Donald Tusk, qui participe actuellement au sommet Asie-Europe, a indiqué qu'il compatissait avec la France après l'attaque de Nice.

Le Premier ministre de Turquie, Binali Yildirim, a annoncé sur son compte Twitter, en français, qu'il condamnait l'attaque de Nice.

Le président américain Barack Obama a condamné «ce qui semble être une horrible attaque terroriste».

Présentant ses condoléances, Obama a indiqué : «Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque».

«En ce 14 juillet, nous nous rappelons [...] des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration pour le monde entier»,a-t-il poursuivi.

Du côté de la Belgique, l’ancien Premier ministre Elio Di Rupo s’est dit «horrifié» par la tragédie et a présenté ses condoléances aux victimes, de même que le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

Le nouveau Premier ministre britannique, Theresa May, a annoncé qu'elle se tenait informée de la situation. «Nos pensées sont avec tous ceux qui sont affectés par ce terrible incident qui s'est produit un jour de fête nationale», a déclaré un porte-parole de Downing Street

Le candidat républicain aux présidentielles américaines Donald Trump a, pour sa part, annoncé qu'il repoussait l'annonce de son colistier, prévue le 15 juillet. «Quand tirerons-nous des leçons», a-t-il tweeté après l'attaque.

Le président américain Barack Obama suit lui aussi la situation de très près.

Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a réagi sur Twitter, se disant bouleversé par l'attentat.