France

A Paris, un «bal des migrants» organisé à la veille du 14 Juillet

A la veille du 14 Juillet, le Bureau d'aide et d'accompagnement des migrants a décidé d'organiser un «bal des migrants» dans le but d'en finir avec «l'invisibilisation des réfugiés». Environ 600 personnes étaient attendues à l'événement. 

Vous connaissez le traditionnel «bal des pompiers», lors duquel les valeureux soldats du feu, leurs muscles saillants et les yeux perçants mènent la danse. Voici cette fois ... «le bal des migrants» !

Organisé par le BAAM (Le Bureau d'aide et d'accompagnement des migrant-es) il a eu lieu place de la bataille de Stalingrad.

Un pique-nique à la bonne franquette, boissons sans alcool et même un DJ et la musique électro étaient au menu de la rencontre. En revanche les migrants n'étaient pas très nombreux, selon le correspondant de RT France sur place.

Un communiqué posté par le BAAM sur le site Demosphere a invité ceux qui le désirent à prendre part à ce «bal» en proclamant : «Les exilé.e.s ne sont pas et ne seront jamais invisibles. A l'heure où les OQTF [Obligation de quitter le territoire français] sont monnaie courante, faisons entendre nos voix. Tapons du pied en dansant. Montrons-leur ! Soyons nombreux à venir, danser, manger, discuter, se rencontrer, militer et s'aimer le 13 Juillet. Montrons leur que nous sommes nombreux, que nous sommes visibles. Faisons entendre nos musiques et nos rires jusqu'aux frontières meurtrières. Passons quelques moments de détente, de danse, de musique et de bonne humeur afin de nous re-motiver dans notre lutte auprès et avec les exilé.e.s.»

Sur la page Facebook de l'événement, plus de 1 800 personnes se sont dîtes «intéressées» et plus de 600 ont annoncé leur participation.

Plus tôt le 13 juillet, une manifestation de migrants s'était déroulée sous un tronçon aérien de la ligne 2 du métro parisien entre les stations Jaurès et Colonel-Fabien. 

Les réfugiés, accompagnés par le Comité de soutien des migrants de la Chapelle, ont défilé avec des banderoles en protestant contre leurs conditions de vie extrêmement précaires.