Le collectif La Chapelle Debout, composé de migrants et de leurs soutiens, dénonce le «racisme institutionnel» des autorités françaises et la «chasse à l'homme» qui serait organisée contre les migrants «dormant à la rue dans des conditions effroyables». La répression policière viserait à rendre invisible «celles et ceux qui fuient l'horreur, les catastrophes économiques et les guerres».
Suite notamment à l'évacuation du campement illégal situé à la halle Pajol à Paris, des gardes-à-vues ainsi que soixante obligations de quitter le territoire français auraient été prononcées en deux semaines, rapporte le collectif.
Parmi leurs revendications, les migrants demandent notamment «une allocation qui pourrait […] préserver [leur] dignité», ainsi qu'un logement pour se «protéger du froid d'hiver et de la chaleur d'été».
La France compte à ce jour une trentaine de campements abritant des migrants, dont le plus emblématique reste celui de la «jungle» à Calais, où plus de 4 500 réfugiés vivent dans des conditions précaires.