France

Le leader nationaliste Alexandre Gabriac écope de deux mois de prison en appel

La cour d'appel de Paris a confirmé le 27 juin la condamnation d'Alexandre Gabriac, ancien leader des Jeunesses nationalistes, groupe dissous en 2013, à deux mois de prison pour avoir organisé une manifestation interdite en septembre 2012 à Paris.

Il espérait voir sa peine allégée, c’est raté. Alexandre Gabriac, leader souverainiste et ancien chef des Jeunesses nationalistes a vu sa peine à deux mois de prison confirmée en appel. Il est accusé d’avoir organisé une manifestation non-autorisée en septembre 2012 dans la capitale.

Il peut néanmoins se féliciter que le tribunal n’ait pas confirmé les 4 000 euros d’amende prononcés en première instance, en mars 2015. Les Jeunesses nationalistes de Gabriac avaient appelé, le 29 septembre 2012, à se mobiliser contre les «zones de non-droit» et le racisme anti-blanc. Interdite par la préfecture de police de Paris, la manifestation a pris fin, après une tentative de rassemblement sur le parvis de Notre-Dame, avec l’arrestation de cinquante-sept personnes.

Fin avril 2013, le tribunal correctionnel de Paris avait déjà condamné à une amende de 5 000 euros Yvan Benedetti, ancien président du groupe pétainiste L'Œuvre française, également dissous en 2013, pour avoir participé à cette manifestation. Lui aussi a fait appel de la décision et attend toujours de se retrouver à nouveau face au juge.

Les mouvements Jeunesses nationalistes et L'Œuvre française ont été dissous en juillet 2013 dans la foulée de la mort à Paris du militant «antifa» Clément Méric lors d'une bagarre avec des militants proches d'un autre mouvement nationaliste, Troisième voie. Celui-ci a également été dissous.