France

Meurtres de Magnanville : «Il faut éliminer ces barbares jusqu'au dernier», les politiques indignés

Après la sordide attaque de la soirée du lundi 13 juin dans les Yvelines, qui a vu Larossi Abballa, jeune français radicalisé de 25 ans, assassiner un couple de policiers, les personnalités politiques montrent leur indignation.

A chaque fois qu’un tel événement se produit, à l’instar de la terrible fusillade d’Orlando, les divergences politiques se taisent et vient le temps de l'indignation collective. Enfin pas tout à fait. Si, bien évidemment, de gauche à droite, l’ensemble de l’échiquier politique condamne l’attaque qui a lieu lundi soir dans la commune de Magnanville et qui a coûté la vie à un couple de policier, certains préfèrent la sobriété du recueillement, d’autres expriment leur colère.

Du côté du PS, on est plutôt dans le premier camp :

Alain Juppé, favori de la primaire de la droite et du centre et Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, s’inscrivent dans le même registre. De même que le président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, le président de Debout la France, Nicolas-Dupont-Aignan ainsi que le président du Sénat, Gérard Larcher. François Fillon, ancien Premier ministre et adversaire d’Alain Juppé dans la primaire à droite, fait aussi dans la retenue

Certains ont fait le choix d’être plus offensifs en pointant clairement la responsabilité du terrorisme islamiste, voire de l’Etat. Sans surprise, on retrouve dans cette catégorie des personnalités de droite, du Front National mais également le secrétaire général du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

Les forces de l’ordre ont, elles, tenu à faire connaître leur soutien aux proches des victimes.