Mardi 14 juin
Une manifestation spontanée semble s'organiser place de la République à Paris, réunissant manifestants du cortège de cet après-midi et les occupants de «Nuit Debout»
Des violences ont éclaté ce soir place de la République, une voiture a été incendiée par les manifestants de "Nuit Debout" et les opposants à la Loi Travail
L'autorisation pour les policiers d'être armés en permanence, y compris hors service et sur la base du volontariat, sera prolongée au-delà de l'état d'urgence, en vigueur jusqu'au 26 juillet, ont annoncé les responsables des syndicats policiers à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur.
«Le ministre nous a annoncé que l'autorisation du port d'armes serait prolongée au-delà de l'état d'urgence», a affirmé Yves Lefebvre, secrétaire général d'Unité SGP FO. La mesure «va être pérennisée», a également déclaré Philippe Capon, secrétaire général d'Unsa Police.
La préfecture de police a annoncé avoir réalisé 58 interpellations au cours du rassemblement parisien. Un rassemblement d'une rare violence, on dénombre au moins 29 membres forces de l'ordre & 11 manifestants blessés.
Sur l'ensemble de l'Hexagone, les autorités rapportent 73 interpellations pour au moins 125 000 manifestants.
Vitres brisées, murs taggués, l'hôpital Necker-Enfants malades a été durement touché par les casseurs.
Suite à ces dégradations, l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), centre administratif pour les hôpitaux de Paris et Ile-de-France, porte plainte.
Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a dénoncé une "attaque insupportable".
Les images de l'hôpital vandalisé, devenues virales, ont suscité beaucoup d'émotion et d'indignation sur la toile.
Un bus affrété pour faire venir des manifestants à Paris a été éventré par des casseurs, à deux pas de l'hôpital pour enfants Necker.
Selon la préfecture de police, la manifestation a attiré entre 75 000 et 80 000 personnes. Les syndicats FO, Solidaires et CGT ont de leur côté annoncé 1 million de manifestants dans les rues parisiennes.
Toujours selon les chiffres des syndicats, 1 million 300 000 personnes se seraient mobilisées sur l'ensemble du territoire français ce mardi 14 juin.
L'enfant de 3 ans orphelin du couple de policiers assassinés ce lundi 13 juin au soir dans les Yvelines était présent dans l'hôpital Necker dont les vitrines ont été cassées par certains manifestants contre la loi travail ce mardi 14 juin.
Le ministère des Outre-mer situé dans le 7ème arrondissement de la capitale s'est fait renommer le ministère des colonies, avec une bombe, ce mardi 14 juin après-midi.
Selon la CGT, les manifestants étaient près de 300 000 personnes en province.
Alors que la plupart des manifestants quittent la place des Invalides à Paris, certains restent sur les lieux face à la police en entonnant des chants.
La police a utilisé un canon à eau pour disperser les protestataires.
Selon plusieurs internautes, les casseurs s'en sont pris aux vitres de l'hôpital Necker à Paris, lors de la manifestation contre la loi travail.
Les policiers sont intervenus en utilisant un canon à eau pour disperser les manifestants.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé mardi 14 juin les «postures», «propos» et «affiches» qui mettent en cause les forces de l'ordre, après les incidents lors de la manifestation contre la loi travail, et au lendemain du meurtre d'un policier et de sa compagne dans une attaque jihadiste.
«Au moment où il y a des manifestations à Paris, j'appelle tous ceux qui sont dans la violence, qui s'attaquent aux policiers, qui veulent s'en prendre à eux, à retrouver un peu au fond d'eux-mêmes d'humanité, de tolérance, de respect, simplement en respect de ceux tombés hier et en respect de ce petit enfant auquel nous nous devons de donner une image digne de la France», a conclu le ministre sous des applaudissements nourris venus de gauche et de droite.
Le correspondant de RT international, Harry Fear, présent pour couvrir la manifestation contre la loi travail ce mardi 14 juin a vu l'objectif de sa caméra se faire totalement recouvrir avec une bombe de peinture par un manifestant. Il s'est vu dans l'impossibilité de continuer à filmer.
Selon les syndicats Force ouvrière et Solidaires, près d'un million de manifestants ont défilé à Paris ce mardi 14 juin.
A la station de métro Duroc, dans le sud de Paris, la situation a dégénéré ce mardi 14 juin dans l'après-midi. Les policiers ont tiré à de nombreuses reprises des grenades lacrymogènes.
Certains manifestants ont caillaissé un bus.
Quinze personnes ont été interpellées mardi 14 juin lors de la manifestation contre la loi travail à Paris, émaillée de violences au cours de laquelle 6 manifestants et 20 membres des forces de l'ordre ont été blessés, a annoncé la préfecture de police (PP).
«Le canon à eau a été utilisé» sur la place Léon-Paul Fargue près de la station de métro Duroc, a précisé la préfecture de police pour «permettre aux forces de l'ordre qui étaient prises à partie depuis plusieurs minutes de se dégager», a ajouté une porte-parole de la préfecture. Lors de ces incidents, 15 policiers ont été blessés.
Des pompiers ont évacué plusieurs manifestants ce mardi 14 juin.
La préfecture de police a annoncé que 15 interpellations avaient été effectuées tandis que 6 manifestants et 5 membres des forces de l'ordre ont été blessés à Paris.
Le cortège de la manifestation est bloqué à différents endroits sur le boulevard Montparnasse par les policiers qui laissent avancer les manifestants par à coup.
Face aux heurts qui éclatent à Paris, certains internautes ont apporté une touche d'humour en comparant les manifestants violents aux hooligans.
Treize personnes ont été interpellées, a précisé la préfecture de police (PP) de Paris, qui a appelé sur Twitter les manifestants à se «désolidariser des casseurs pour faciliter l'intervention des forces de l'ordre».
La police a appelé les manifestants à se désolidariser des casseurs pour faciliter leur intervention.
Photo de la manifestation à Paris vue de la Tour Montparnasse.
A Marseille, la police a indiqué que près de 5 000 manifestants se seraient rassemblés contre la loi travail ce mardi 14 juin.
Un blessé lors des affrontements à la manifestation contre la loi travail à Paris est évacué par les pompiers sous les applaudissements.
Notre reporter est au plus près des heurts de la manifestation
Jean-Luc Mélenchon et Esther Benbassa (sénatrice EELV) sont dans le cortège parisien.
Un manifestant a été filmé en train de donner un coup de pied sauté à un policier au cours de la manifestation
Plusieurs dégradations ont été constatées sur des banques ainsi que des abris bus
Deux personnes auraient été blessées gravement suite à l'intervention des forces de l'ordre :
Loi travail : jets de projectiles par «plusieurs centaines de personnes encagoulées», six interpellations selon la préfecture de police.
Nos équipes sont sur le terrain pour vous faire vivre la manifestation en direct
Des affrontements éclatent dans le cortège parisien
De violents affrontements sont en cours en marge de la mobilisation contre la loi Travail à Paris. Une partie des manifestants, visages maqués, s'en est prie aux forces de l'ordre qui répliquent avec gaz lacrymogène et grenades de désencerclement. Plusieurs blessés seraient déjà à déplorer.
A Bordeaux, des centaines de personnes étaient aussi rassemblées contre la loi travail.
Des centaines de personnes sont présentes à Avignon.
A Lyon, ce sont 9 000 personnes qui sont annoncées par les syndicats.
A Toulouse, la mobilisation contre la loi travail est déjà terminée.
Les dockers sont fortement mobilisés dans toute la France, après Paris, les voilà à Marseille.
Les cheminots sont en première ligne de la manifestation à Paris.
Le cortège parisien est fourni avec la présence du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly.
Le secrétaire général du parti communiste, Pierre Laurent, est aussi présent.
Toujours à Paris, l'affluence est de mise ce mardi 14 juin. Près de 3500 dockers battent notamment le pavé.
Des élus comme la sénatrice communiste Laurence Cohen sont également présents.
La manifestation parisienne est partie de la place d'Italie.
La mobilisation a été organisée à l'appel de nombreux syndicats dont la FIDL, le syndicat étudiant.
Les perturbations sont multiples ce mardi 14 juin dans la capitale parisienne, même le théâtre de l'Odéon, dans le 5ème arrondissement de Paris a dû annuler une représentation à cause de la mobilisation contre la loi travail;
Mardi 14 juin au matin, la grève se poursuivait parmi les éboueurs et dans les principaux garages de camions-bennes de la Ville de Paris, où la collecte des déchets est assurée à moitié par les agents municipaux, et à moitié par des entreprises privées.
L'incinérateur de Fos-sur-Mer, qui traite les déchets de l'agglomération marseillaise, est bloqué depuis jeudi dernier «par des grévistes de la CGT», a indiqué la Métropole Aix-Marseille-Provence. Ni les trains, qui y acheminent 90 % des déchets, ni les camions ne peuvent accéder au site, précise la Métropole qui dénonce des «exactions» et des «actes de sabotage inacceptables». Elle a fait appel à des sociétés privées qui transportent par camions et enfouissent les déchets.
La grève des cheminots se poursuit après 14 jours de mouvement à l'appel de la CGT, SUD et FO (non représentatif), et le taux de grévistes est remonté mardi à 7,3%, toutes catégories confondues, contre 4,6% la veille.
Comme lundi, la SNCF annonce en moyenne 90% de TGV et 70% de TER. Elle prévoit en revanche une amélioration des dessertes sur les Intercités, avec 60% de trains prévus (au lieu de 50%) et 70% de Transiliens et RER (contre 60%). En Ile-de-France, le service est normal sur le RER A, mais perturbé sur les lignes C, D, E avec deux trains sur trois prévus. Sur le RER B, huit trains sur dix sont annoncés (contre 50% lundi).
La fédération des transports et de la logistique FO/UNCP appelle par ailleurs ses militants à «une courte pause» à l'occasion des examens -les épreuves du bac commencent mercredi.
La préfecture de Nantes a décidé d'interdire toute manifestation dans la ville. Aucune manifestation syndical n'est prévu mais un appel à se rassembler pour un «apéro et banquet contre la répression» place du Bouffay, au centre-ville, à 19h ce 14 juin circule sur les réseaux sociaux.
Le préfet , «considérant que sur la page Facebook et Indymédia qui relaient cet appel à rassemblement, les violences vis-à-vis des forces de l'ordre sont encouragés», «l'absence de déclaration préalable en préfecture de ce rassemblement et le caractère illicite de ce dernier» et la probabilité que la manifestation soit «propice à des dégradations» a décidé d'interdire toute manifestation dans les rues de Nantes, rapporte Ouest France.
Le président de la CGPME, François Asselin, a envoyé mardi 13 juin un courrier au secrétaire général de la CGT Philippe Martinez pour lui demander de verser «une compensation financière» aux petites entreprises victimes des blocages organisés par le syndicat pour protester contre la loi travail.
«Depuis maintenant plusieurs semaines la CGT organise manifestations et mouvements de blocage portant ainsi un préjudice grave à l'économie française», écrit le numéro un de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises.
«Les principales victimes de cette situation sont les TPE/PME et leurs salariés, dans l'incapacité économique de supporter une baisse durable de leur activité et dont beaucoup sont aujourd'hui en grande souffrance», ajoute François Asselin.
A Marseille, les fumigènes sont de sortie du côté des opposants à la loi travail.
Les manifestants ont aussi sorti les fumigènes à Toulouse dans une ambiance musicale.
Le cortège est déjà parti.
Les dockers au Havre sont déjà mobilisés, bien décidés à en finir avec la loi travail.
La manifestation contre la loi travai doit se dérouler dans la plupart des villes de France, comme ici à Toulon où les syndicats ont commencé par prendre la parole.
La mobilisation a commencé aussi à Bayonne.
A Saint-Denis également près du Stade de France, les opérations de tractage ont débuté.
La Tour Eiffel est fermée au public toute la journée mardi, «en raison du mouvement social national» lié à la loi travail, a annoncé dans un communiqué la Société d'Exploitation de la tour Eiffel (SETE) ce 14 juin.
Une partie du personnel «a fait savoir qu’elle prendrait part à cette journée d’action interprofessionnelle. Les effectifs sur place n’étant pas suffisamment nombreux pour ouvrir le monument dans des conditions d’accueil et de sécurité suffisants pour le public, la Tour sera donc fermée», a expliqué la SETE.
Alors que le Sénat vient d'entamer l'examen du projet de loi El Khomri, le leader de la CGT, Philippe Martinez, prédit une mobilisation «énorme», qui dépassera, avec la cinquantaine d'autres manifestations prévues en régions, le pic de la contestation atteint le 31 mars avec 390 000 personnes, selon les autorités, 1,2 million selon les organisateurs.