Les habitants de ce quartier populaire en ont assez : des vendeurs à la sauvette jugés agressifs, des passes de prostituées dans les halls d’immeubles ou encore les rues fréquemment jonchées d’ordures, c’en est trop.
Et c’est dorénavant une situation reconnue par le verdict du tribunal administratif, comme le rapporte Le Parisien : «Alors que la dégradation du secteur perdure ainsi depuis vingt ans, le préfet de police n’établit ni même n’allègue avoir épuisé les mesures concrètes susceptibles de rétablir l’ordre public, telles que la restauration de la circulation routière dans cette voie, l’occupation de l’espace public par d’autres activités».
La mairie de Paris et la préfecture ont été condamnées à 5 000 euros de préjudice. La préfecture de police s’était défendue lors du procès et chiffres à l’appui, d’avoir pourtant «multiplié les moyens sur ce secteur». Pas suffisamment apparemment.
Ni la Ville ni l’Etat n’ont à l’heure actuelle fait part de leur intention de faire appel de la décision de justice.