Au terme du procès, il est finalement apparu que l'homme, fortement alcoolisé, n'avait pas fait ce geste dans le but d'offenser la mémoire des victimes et le drapeau français. Ce père de famille marocain n’a rien d’un apprenti terroriste, ni d'un sympathisant djihadiste. Son attitude doit tout à l’abus d’alcool.
Un dérapage sur fond de détresse sociale, explique l'Est républicain. Ce dont la représente du Parquet a tenu compte lors du procès de vendredi. Elle ne s’est pas acharnée sur le casseur de drapeaux et a requis 120 heures de travaux d’intérêt général. La peine a été appliquée.
Devant le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le père de famille a essayé d’expliquer qu’il avait empoigné et cassé les drapeaux pour… «pouvoir les embrasser». Le tout, soi-disant, en criant «vive la France». Les témoins de la scène, eux, ont plutôt évoqué un homme «excité», «éméché» et «en roue libre».