En outre, l'intervention imprévue du patriarche à la marche du Front national le 1er mai n'a pas plu à son actuelle présidente Marine Le Pen qui l'a qualifiée d’«acte méprisant».
La présidente du FN s’est employée à critiquer fermement tous les propos provocateurs tenus par son père et a déclaré lors d’une interview sur Europe 1 samedi que Jean-Marie Le Pen ne devait plus s’exprimer pour le compte du Front National.
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D’après elle, ses propos sont contraires à la ligne fixée par le parti. Au fil des ans, le Front national s'était forgé une réputation pétainiste et antisémite dont Marine Le Pen essaye actuellement de le débarrasser. En conséquence, la présidente s’est prononcée contre la candidature de son père aux élections régionales en Provence-Alpes Côte d'Azur (PACA) comme tête de liste pour le Front national.
En fin de compte, le père fondateur du Front a renoncé lui-même à sa participation aux élections régionales au profit de sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen, portant un coup d'arrêt à sa carrière politique.