France

Vers un remaniement majeur dans les hautes sphères de l’armée française ?

Alors que le général Puga, chef d’état-major particulier de François Hollande, a fait part de son souhait de quitter son poste, une lutte d’influence s’exerce dans les coulisses de l’armée, laissant peut-être présager un grand remaniement.

Tout est parti de l’annonce, il y a plusieurs mois, du départ du général Georgelin, qui s’apprête à quitter son poste de la grande chancellerie de la Légion d’Honneur après six ans de bons et loyaux services.

Et l’actuel chef d’état-major particulier du président de la République, le général Puga, ayant confié à François Hollande qu’il se verrait bien le remplacer, la perspective d’un remaniement en chaîne des plus hauts postes militaires du pays apparait au grand jour.

Alors que se pose la question de savoir qui remplacera le général au poste de chef d’état-major particulier du président de la République (Cemp), le cabinet du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian aurait déclaré au magazine français Valeurs Actuelles que le choix était fait. Et tout porterait à croire que l’amiral Rogel, «un sous-marinier au parcours très complet, très expérimenté», serait dans les petits papiers de l’Elysée.

Mais l’éventuelle nomination de ce dernier, actuel chef d’état-major de la Marine, nécessiterait la nomination d’un successeur à son poste. Il pourrait alors s’agir du vice-amiral Prazuck, aujourd’hui directeur du personnel militaire de la Marine, dont Jean-Yves Le Drian apprécie particulièrement le profil, explique l’hebdomadaire.

Enfin, un remaniement serait également envisagé au poste de sous-chef d’état-major opérations, chargé de diriger les opérations françaises dans et en dehors du territoire français. Le général Didier Castres, qui occupe cette fonction «épuisante» depuis maintenant près de cinq ans, pourrait notamment être remplacé par le général Gomart, directeur du Commandement des opérations spéciales qui a notamment commandé l’opération Serval, au Mali.