«Des cibles symboliques et "vulnérables" [engendrant] un retentissement médiatique considérable et un grand nombre de victimes, sont les plus menacées», a précisé le rapport ajoutant que les membres d’équipes de football en provenance d'«Etats croisés» pourraient être visés.
Selon le BKA, le match d’ouverture entre la France et la Roumanie, le 12 juin, et de la finale au Stade de France, situé à Saint-Denis, dans la proche banlieue nord de Paris, sont des cibles à haut risque.
La France est devenue la cible d’attaques terroristes «notamment à cause de son histoire coloniale dans les pays d’Afrique du Nord, son implication militaire au Mali et son soutien à la lutte contre ce qu’on appelle l’Etat islamique en Irak et en Syrie», conclut le rapport de l’Office allemand.
Les mesures de sécurité française ont été renforcées depuis les attaques meurtrières de novembre qui ont couté la vie à 130 personnes. Les autorités françaises, ainsi que des représentants du monde du football ont cherché à apaiser les craintes de voir le championnat perturbé par des attentats.
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L’UEFA, qui est en charge de l'organisation du tournoi, s’apprête à recruter au moins 10 000 agents de sécurité privés pour le tournoi. Dans chacun des dix stades seront déployés quelque 900 agents à chaque match.