France

Le terroriste qui voulait faire un carnage dans les églises de la banlieue de Paris n’agit pas seul

Selon François Molins, le procureur en charge du dossier, l’homme de 23 ans interpellé aujourd’hui était lourdement armé et était en contact avec une personne en Syrie avec laquelle il planifiait un attentat contre des églises.

Francois Molins a expliqué que des éléments informatiques saisis dans le véhicule et au domicile du suspect avaient permis d'établir que le terroriste présumé était en contact avec une personne en Syrie  qui lui demandait de se concentrer sur les églises de la banlieue parisienne pour perpétrer son forfait.

Selon le procureur, un fusil d’assaut kalachnikov, un pistolet, un révolver, un gilet pare-balles et un gilet tactique, trois téléphones portables, un ordinateur portable, un GPS, un document manuscrit comportant des éléments sur des cibles potentiels et la manière d'opérer en vue de la commission d'attentat ont également été retrouvés dans sa voiture.

Et à son domicile, les policiers ont découvert «des documents en langue arabe évoquant les organisations terroristes Al-Qaïda et Daesh, trois fusils kalachnikov, des gilets pare-balles et des gilets tactiques et des brassards police», a ajouté le procureur.

L'enquête va étudier «d'éventuelles complicités», parce que le terroriste présumé aurait été en contact avec un homme en Syrie. Le procureur de la République François Molins a indiqué que le parquet allait demander «la prolongation exceptionnelle de la garde à vue» qui pourrait durer six jours.

L’homme a été arrêté dimanche. Il prévoyait de perpétrer des attentats contre des églises dans la banlieue parisienne. Il est aussi soupçonné d’avoir tué une professeure de fitness retrouvée morte dans sa voiture le 19 avril, à Villejuif dans Val-de-Marne.

Depuis son arrestation, le jeune homme de 23 ans est resté dans un mutisme complet, invoquant son droit au silence.