«Cette signature doit garantir une pratique respectueuse de la religion», explique le maire, avant d’ajouter : «Je veux qu’à Béziers, les choses se passent bien.»
Mais le texte divise puisque seules deux des mosquées de Béziers l’ont signé. De son côté, le théologien biterrois Cheik Omar Mamoun a choisi de répondre positivement à la proposition de Robert Ménard : «J'ai trouvé que le contenu de cette charte était conforme aux prescriptions sacrées de l'Islam. Je l'avoue, j'ai été choqué par les réactions de certains mais, pour moi, ce document est une preuve de la confiance que l'on peut nous accorder. Je n'adhère pas à l'idée de certains musulmans qui entendent que tout le monde partage leur religion. Non, il ne le faut pas pour que nous puissions dialoguer et échanger.»
Quant au maire, il assure qu’il n’y aura aucune conséquence au fait que trois établissements religieux aient choisi de ne pas signer la charte, ajoutant : «Puisque nous n'arrivons pas à construire l'islam de France via l'État, peut-être pouvons-nous le construire depuis les communes car nous nous connaissons tous et que nous discutons ensemble. Je veux qu'à Béziers les choses se passent bien. Que nous vivions bien ensemble.»