France

EN CONTINU : 100 interpellations et 13 CRS blessés dans les manifestations contre la Loi Travail

Ce jeudi, syndicats, étudiants et organisations de gauche ont de nouveau appelé à une mobilisation. Les précédentes avaient été entâchées par des débordements et des affrontements avec la police. Suivez le déroulement de la journée avec RT France.

Jeudi 31 mars

Une centaine d'interpellations ont été enregistrées sur l'ensemble du territoire nationale, a rapporté le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Il a ajouté que 13 policiers avaient été blessés.

Au total, les manifestations ont rassemblé près de 390 000 personnes selon les autorités, 1,2 million selon les organisateurs.

A titre de comparaison, la précédente mobilisation du 9 mars avait rassemblé 224 000 manifestants selon les autorités et entre 400 000 et 500 000 selon les organisateurs.

A Lille, le parcours du cortège a dû être modifié, après que des manifestants aient mis le feu.

Selon les syndicats FO et CGT, les manifestations contre la loi travail ont rassemblé près de 1,2 million de manifestants à travers toute la France.

A Nantes, les manifestants ont dû être dispersés par la police qui a usé de gaz lacrymogènes.

Les images de RT France témoignent de la violence des affrontements dans le cortège parisien : 

A Valence (Drôme), plusieurs milliers de manifestants ont défilé contre la loi travail.

Des heurts ont émaillé la fin de la manifestation contre la loi travail à Toulouse, des personnes lançant des projectiles vers les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec du gaz lacrymogène, a-t-on appris auprès de la préfecture.

La manifestation, qui a rassemblé 20 000 personnes selon la police et 100 000 personnes selon ses organisateurs, s'est ébranlée dans le calme à partir de 11H00 à la gare Matabiau, puis à travers le centre-ville. 

A la fin de la manifestation, vers 14H30, dans le quartier de Saint-Cyprien, «un groupe de 100 à 200 individus», dont certains cagoulés, ont «jeté des projectiles contre les forces de l'ordre», a indiqué Frédéric Rose directeur de cabinet du préfet de Haute-Garonne.

Les policiers ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène. Des «vérifications» étaient en cours en début d'après-midi, selon la même source.

Partout en France, des dizaines de milliers de salariés et étudiants défilaient jeudi pour réclamer le retrait de la loi travail, jugée trop libérale.

A Lyon, les manifestants ont allumé des fumigènes à l'arrivée du cortège.

A Strasbourg, près de 5000 personnes se sont réunies contre la loi travail.

A Rouen, des heurts ont eu lieu entre forces de l'ordre et des manifestants contre la loi travail, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Les échauffourées ont eu lieu devant la préfecture de Seine-Maritime et de Normandie, point final de la manifestation qui a réuni 6 000 participants selon la police.

Des jeunes, foulard devant le visage, ont jeté des projectiles et allumé des feux de poubelles.

Les CRS ont répliqué à trois reprises par des tirs de gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de repli des manifestants vers les rues adjacentes.

Quelques centaines de manifestants étaient encore devant la préfecture vers 14H00, alors que la tension était un peu retombée.

A Toulouse, les gendarmes mobiles chargent les manifestants ...

... Tandis qu'à Nantes, la manifestation se poursuit dans une ambiance électrique.

Accedez aux images de la deuxième partie de la manifestation contre la loi travail à Paris, avec notre correspondant sur Périscope.

Interrogé par le correspondant de RT France, toujours présent au coeur de la manifestation contre la loi travail, Jean-Luc Mélenchon a fait savoir que «ce genre de lois libérales sont bien évidemment des exigences directes de Bruxelles».

Nouveaux tirs de lacrymogènes contre les manifestants à Toulouse

A Rouen aussi, des manifestants se affrontés contre la police.

Le cortège syndical est parti de place d'Italie pour rejoindre Nation. Dans l'ensemble, la manifestation se déroule pour l'instant dans le calme, seuls quelques fumigènes sont allumés. 

Les syndicats, qui manifestent pour le retrait de la loi travail, ont d'ores et déjà prévu une nouvelle journée d'action le samedi 9 avril, ont indiqué les principaux leaders syndicaux.

«Il est important d'avoir la semaine prochaine une forte mobilisation. On sait que les salariés qui rejettent massivement le texte ne seront pas là aujourd'hui. Le samedi 9 avril sera l'occasion pour eux de montrer la force du mouvement», a ainsi expliqué Eric Beynel, porte-parole de Solidaires.

«On a prévu une autre mobilisation samedi 9 avril, sauf si le projet est retiré», a indiqué de son côté Philippe Martinez, numéro un de la CGT.

Une réunion intersyndicale des sept organisations à l'origine des manifestations doit confirmer cette initiative dans la soirée. Une autre journée d'action à l'appel des organisations de jeunes pourrait avoir lieu le 5 avril.

Le cortège de Toulouse dispersé à coups de gaz lacrymogènes. La manifestation initiale avait regroupé près de 20 000 personnes selon la police.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a appelé «tout le monde au calme» après les heurts ayant entaché des manifestations contre le projet de loi sur le travail.

«Il y a un droit à manifester. La manifestation d'aujourd'hui, comme d'autres, sont là pour exprimer des revendications et c'est tout à fait légitime. Mais en même temps, il ne faut pas donner l'occasion à certains de casser ou d'avoir des actes des violence. Donc j'appelle tout le monde au calme, par définition, et par respect aussi des règles de la République. On ne peut pas accepter non plus des violences», a déclaré M. Le Foll depuis Matignon au sortir d'une réunion des ministres et des secrétaires d'Etat.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, au début de la manifestation parisienne: «Aujourd'hui, il y a une très forte mobilisation. Cette journée est d'ores et déjà une réussite, il faut que le gouvernement entende et retire son projet.On a prévu d'autres mobilisations au cas où le gouvernement ne prendrait pas en compte la puissance de la mobilisation dans la rue aujourd'hui. Dire qu'on s'est trompés, c'est pas une défaillance, c'est écouter la rue. Sur le fond rien n'a changé, et comme rien n'a changé on continue à se mobiliser. Ce qu'on dénonce depuis le début, c'est la structure de la loi, qui est mauvaise». Le projet de loi «crée un code du travail pour chaque entreprise». 

Jean-Claude Mailly, numéro un de Force ouvrière: «Aujourd'hui on a une journée forte. Si le gouvernement ne veut pas entendre, il y aura d'autres journées. Le gouvernement a été sage sur la déchéance de nationalité. Il faut qu'il le soit aujourd'hui sur le projet de loi travail. Il faut rediscuter au fond du dossier sans qu'il y ait de calendrier». 

Ils étaient 20 000 à Toulouse selon la police et 5 500 à Saint-Nazaire, 6 000 à Rouen, 7 000 à Grenoble, 5 000 à Clermont-Ferrand... 

A Nantes, les manifestants ont affrontés les forces de l'ordre. La CGT estimait le cortège à 30 000 personnes, tandis que la préfecture l'estimait à 12 000. Des lancers de projectiles ont eu lieu peu avant 11h et des heurts peu avant 12h00, place Graslin, la place de l'opéra. 

Plusieurs dizaines de jeunes, le visage dissimulé, ont lancé divers projectiles (cailloux, bouteilles en verre ...), les forces de l'ordre répliquant avec des gaz lacrymogènes. Un hélicoptère survolait sans discontinuer le centre-ville. Les jeunes, en tête de cortège, ont tenté de se replier avant de poursuivre le défilé, l'une criant «CRS avec nous, des câlins et des bisous». 

A Paris, le cortège arrive sur la place d'Italie. Des manifestants ont jeté des projectiles sur le commissariat de police du XIIIe arrondissement.

Environ 200 lycées sont actuellement bloqués en France selon le ministère de l'Education. 

A Paris, une dizaine d'interpellations ont été signalées par la préfecture de police.

A Rennes aussi, des débordements sont à signaler.

A Clermont-Ferrand, au moins 3 000 manifestants se sont rassemblés contre la loi travail.

Partout en France, syndicats, salariés, étudiants et lycéens se sont mobilisés contre la loi travail.

A Paris, nos correspondants continuent de couvrir en direct la manifestation contre la loi Travail où de nombreux débordements sont à signaler dans une ambiance très tendue. Suivez-les également en direct sur Facebook.

A Rennes, les manifestants ont envahi les quais.

A Nantes ainsi qu'à Rouen, la police a riposté avec des gaz lacrymogènes contre les manifestants.

A Paris, l'ambiance est toujours très tendue, les policiers recevant des jets de peinture, de pavés et de barrières que certains casseurs arrachent du sol. Nos correspondants sur place essuient des tirs de gaz lacrymogène.

A Nantes, des casseurs ont brisé des vitrines de commerçants.

Ambiance très tendue à Paris où des manifestants cagoulés lancent des pavés, des pierres, des bouteilles et des fumigènes sur la police, qui charge en pulvérisant du gaz lacrymogène.

Les manifestants scandent : «tout le monde déteste la police». Nos correspondants ont constaté des jets de buches de bois emflammées sur les CRS.

Ambiance tendue également à Nantes où des casseurs tentent de briser les vitres de l'hôtel de ville.

A Paris, les forces de l'ordre reçoivent des jets de pierres et de pavés et répliquent avec des gaz lacrymogènes.

A Marseille, le cortège défile également dans le centre-ville.

A Paris, l'ambiance est déjà tendue, des manifestants montant sur des véhicules et procédant à des dégradation en allumant des fumigènes. Les correspondants de RT France sont sur place : 

De grosses explosions se font entendre, tandis que de nombreux manifestants sont cagoulés et masqués. Les policiers encadrent le cortège, tandis que plusieurs personnes scandent des slogans contre les forces de l'ordre.

A Paris, la manifestation commence place de la Nation. 

A Vichy, les manifestants se sont rassemblés dans le centre ville.

A Cambrai (Nord) aussi, ce jeudi a été placé sous le signe de la mobilisation contre la loi travail.

A Montpellier et à Caen, les manifestations ont démarré.

Au Havre, une opération de «pollution volontaire» a été organisée par plusieurs syndicats : 

A Nantes, les syndicats se sont donné rendez-vous Place du commerce.

A Tours (Indre-et-Loire), le cortège des manifestants a commencé à défiler.

A Paris et en région parisienne, des bouchons monstres ont été enregistrés, cela étant dû au mouvement de grève dans le secteur des transports (RATP - SNCF).

A Gap (Hautes-Alpes), les lycéens se sont mobilisés dans le centre-ville.

Au Mans (Sarthe), plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sous une pluie battante.

Syndicats et lycéens manifestent dans le centre de Montpellier (Hérault), ainsi qu'à Limoges (Haute-Vienne).

A Rennes, les lycéens sont sur le départ.

A Perpignan, lycéens et salariés se sont rassemblés Place de Catalogne avant le départ de la manifestation.

A Toulouse, les lycéens convergent en nombre vers le lieu de départ de la manifestation.

A Paris, les lycéens bloquent sous une pluie torrentielle le lycée Louis le Grand (Ve arrondissement).

A Rennes (Ile-et-Vilaine), les accès de l'université Rennes II ont toutes été bloquées.

A Grenoble (Isère), le Syndicat National des Enseignements de Second Degré (SNES) a donné rendez-vous à ses membres.

A Bordeaux, les poubelles interdisent l'accès à l'établissement dt Lycée Montaigne.

A Caen (Calvados), les lycéens ont bloqué le lycée François de Malherbe.

Au Havre (Seine-Maritime), certaines entrées de la ville ont été fermées jusqu'à 10h, créant des embouteillages sur les axes ouverts.

A Nantes, les lycéens commencent à converger vers les points de rassemblement pour le départ de la manifestation.

A Lille, l'accès au lycée Pasteur est également bloqué par les élèves qui protestent contre la loi travail.

A Toulouse, le lycée Saint-Sernin a commencé à être bloqué par les étudiants. Des «barricades» ont été érigées.

A Genneviliers (Hauts-de-Seine), les lycéens ont commencé à bloquer le lycée Galilée. Certains ont mis le feu à ce qui semble être des poubelles.