Le début du procès avait lieu ce mardi 22 mars. Le responsable de Panamza explique sur sa page Facebook s’être «présenté à la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris» pour «répondre de l'accusation de "diffamation publique" envers Caroline Fourest». Le blogueur explique que, dans un article de 2013, il «révélai[t] son altération d’un témoignage relatif à l’arrestation – par la police américaine – d’agents du Mossad, le 11 septembre 2001.»
Caroline Fourest ne se serait pas déplacée à l’audience. Par le biais de son avocat, elle réclame 15 000 euros de dédommagement en raison du «préjudice moral» qu'elle dit avoir subi. Le verdict sera rendu avant l'été.
Le fondateur de Panamza explique se trouver dans plusieurs affaires judiciaires : contre l’émission Envoyé Spécial sur France 2, contre Caroline Fourest, et «dans l'attente de la décision du Parquet de Paris (sous tutelle du ministère de la Justice) qui [l]'a fait mettre en garde à vue» pour avoir diffusé une photo choc de l'intérieur du Bataclan après les attentats. Il a même recours à un appel aux dons sur son site pour couvrir ses frais de procédure.