«Je pense qu’il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politiques, peut-être par envie de bien faire, peut-être par sentiment que, pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer, peut-être aussi une forme de naïveté.» Invité de LCI, le ministre des Finances n'a pas mâché ses mots, et s'est attiré les foudres de nombreux internautes sur Twitter.
La twittosphère a vivement critiqué, souvent sur le ton du sarcasme, le fait que Michel Sapin ait déploré «le manque de volonté» des autorités belges face à la menace rampante du communautarisme, qui gangrène certains quartiers de la capitale belge, - le plus célèbre d’entre eux, Molenbeek, considéré comme une plaque tournante du djihadisme en Europe - et a invité le ministre à balayer devant sa porte.
Ses propos ont été appuyés par le Premier ministre, qui, au micro d'Europe 1, a surenchéri tout en mettant la France dans le même panier. «On a fermé les yeux, mais partout en Europe et aussi en France, sur la progression des idées extrémistes du salafisme, des quartiers qui à travers ce mélange de trafics de drogues et d'islamisme radical ont perverti une partie de la jeunesse», a-t-il estimé.