Le vice-Premier ministre fédéral et ministre des Affaires étrangères belge Didier Reynders a indiqué le 20 mars à Bruxelles, lors du colloque annuel organisé par l'institut américain German Marshall, que le terroriste arrêté Salah Abdeslam «était prêt à refaire quelque chose» depuis Bruxelles après avoir décidé ne pas se faire exploser au Stade de France le 13 novembre dernier.
«Nous avons trouvé beaucoup d’armes, des armes lourdes, au cours des premières investigations, et nous avons trouvé un nouveau réseau autour de lui à Bruxelles », a-t-il déclaré.
«Après les attaques terroristes de Paris, j’avais dit à une chaîne de télévision aux Etats-Unis que nous cherchions dix personnes dotées d’armes lourdes. Nous en avons [déjà] bien plus que ça depuis novembre, pas seulement en Belgique, mais aussi en France. Nous sommes sûrs, pour l’instant, d’avoir trouvé plus de trente personnes impliquées dans les attaques de Paris, mais nous sommes convaincus qu’il y en a d’autres», a-t-il poursuivi en précisant qu’on voyait de nombreux individus utiliser les mêmes outils, les mêmes voitures, les mêmes appartements, les mêmes emplacements non seulement dans la capitale belge mais aussi à Paris après les attentats du 13 novembre dernier.
Le Français âgé de 26 ans a été arrêté le 18 mars à Molenbeek, une commune de l'agglomération bruxelloise. Il a été inculpé de «participation à des meurtres terroristes et participation aux activités d'un groupe terroriste», et incarcéré dans une prison de haute sécurité de Bruges.