Samedi 12 mars
Le cortège est actuellement devant le Panthéon.
«Liberté ! Égalité ! Retrait immédiat de l'état d'urgence !»
«La constitutionnalisation de l'état d'urgence et de la déchéance de nationalité sont d'inspiration coloniale», a déclaré le député de la 2e circonscription des Français de l'étranger pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (EELV), Sergio Coronado.
Des milliers de personnes marchent de Saint Michel vers le Panthéon.
«Etat policier, droit de manifester!», entend-on dans le cortège.
La manifestation contre l’état d’urgence n’a pas lieu qu’à Paris. D’autres villes françaises, et notamment Toulouse, Lyon et Mans donnent la parole à ceux qui contestent le virage sécuritaire pris par les autorités françaises.
«Levée immédiate de l'état d'urgence», scande la foule.
Les manifestants estiment que l’état d’urgence est inefficace en matière d’antiterrorisme car on ne compte que «cinq poursuites judiciaires pour terrorisme, à l’issue des 3 336 perquisitions administratives», lit-on sur le site officielle de «Stop état d’urgence».
De plus, ils disent que la déchéance de nationalité «créerait deux types de citoyens français, remettant en cause le fondement de l’Egalité, inscrit dans la Constitution depuis la Révolution française».
La manifestation se déroule dans le cadre de la journée d’action nationale, organisée par les deux collectifs nationaux «Nous ne céderons pas !» (articulé autour de la Ligue des Droits de l’Homme) et «Stop état d’urgence » (où l’on trouve la CGT et EELV notamment).