Mercredi 9 mars
Les lycéens solidaires du mouvement contre la loi El Khomri
Selon le ministère de l'Intérieur 224 000 manifestants ont manifesté à travers la France contre la loi travail.
Selon France Info, Manuel Valls envisagerait de surtaxer les contrats à durée déterminée.
Les manifestants ont dénoncé au cours de cette manifestation, une politique injuste envers les salariés, uniquement conçue pour le patronat.
Entre 27000 et 29000 manifestants à Paris contre la loi travail, selon la préfecture de police, 100 000 selon les organisation syndicales.
100.000 manifestants à Paris contre le projet de loi El Khomri, selon la CGT. Entre 400.000 et 500.000 manifestants dans toute la France selon les syndicats FO et Unef.
L'Unef, premier syndicat étudiant, a appelé à une «nouvelle journée d'action» le jeudi 17 mars «dans toutes les universités» pour demander le retrait du projet de réforme du droit du travail, après une première mobilisation mercredi qualifiée de "succès".
«C'est une très bonne journée de mobilisation sachant qu'on n'a eu que deux jours pour la préparer», s'est félicité le président de l'Unef, William Martinet, affirmant que des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté mercredi partout en France. Il a par ailleurs déploré l'absence de «toute prise de contact» de la part du gouvernement.
Une poignée de manifestants arrêtés par la police en civil, la tension monte avec les CRS présents place de la Nation
Le point sur la situation en direct avec notre correspondant place de la Nation où les manifestants se sont regroupés.
Le cortège est arrivé place de la Nation
Les pancartes des manifestant sont pleine de poésie et d'imagination
Au coeur de la manifestation avec notre correspondant dans le cortège :
La manifestation contre la loi El Khomri part de la place de la République, plusieurs milliers de manifestants vont rejoindre la place de la Nation.
A République, une représentation de EELV est sur place pour soutenir les manifestants.
Malgré la pluie, les cortèges continuent de converger vers la place de la République, faisant grossir la foule des mécontents.
Les manifestants ne peuvent pas atteindre le ministère du Travail à cause des rues bloquées. Ils vont rejoindre la place de la République où quelques centaines de lycéens sont déjà présents.
Le cortège des syndicats FO et CGT avance calmement vers le ministère du Travail.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière s'exprime sur la mobilisation contre la réforme du travail de Myriam El Khomri.
A Orléans, Tours, Niort... la province aussi se mobilise
Jean-Luc Mélenchon fait également parti du cortège
Alors qu'à République le cortège des lycéens arrive
La manifestation commence devant le siège du Medef, notre correspondant sur place suit le cortège. Beaucoup de drapeaux CGT et FO, les deux représentants de ces syndicats sont également présents sur place. Le cortège ira jusqu'au ministère du Travail.
Les représentants syndicaux sont là pour la tête de cortège: Jean-Claude Mailly, leader de Force ouvrière et Philippe Martinez, patron de la CGT.
Un autre cortège va partir à 12h30 de la rue de Grenelle pour aller jusqu'au ministère du Travail. De nombreux syndicats font parti de ce cortège. Notre correspondant sur place va suivre la manifestation.
Selon la direction, 35,5% des cheminots étaient en grève en début de matinée. Le trafic reste très perturbé sur le réseaux SNCF. Le mouvement lancé jusqu'à jeudi 08H00 par la CGT, Unsa, SUD et CFDT perturbait fortement le trafic national, avec en moyenne une liaison sur trois assurée, selon la SNCF. «Le service annoncé aux clients» est «tenu conformément aux prévisions» selon le porte-parole.
La police arrive, quelques échanges tendus avec les manifestants.
Des dégradations ont été observées par notre correspondant sur les vitrines des magasins sur le chemin du cortège des étudiants vers la place de la République.
Dans plusieurs universités de France, les étudiants se sont rassemblés pour discuter de la mobilisation à venir :
Les cheminots aussi sont en grève aujourd'hui:
Suivez le cortège des étudiants avec notre correspondant sur place :
Les premiers lycéens arrivent à la place de la Nation. Notre correspond est sur place avec eux :
En région aussi, les lycéens se mobilisent : Dordogne, pays de la Loire, sud de la France, le Havre ...
Les manifestants s'amusent des mauvaises conditions météo. La pluie devrait cesser en fin de matinée.
Les poubelles devant le lycée Sophie Germain sont enlevées. Les lycéens se dirigent maintenant vers la place de la Nation pour former un cortège.
Face aux intempéries de ce mercredi, une manifestation virtuelle a été lancée en ligne, où tout et chacun peut «manifester symboliquement» en se plaçant sur la carte interactive.
Près de 4 000 personnes se sont rassemblées à Tours pour rejoindre la journée de mobilisation contre la loi El Khomri.
Les lycées parisiens se mobilisent ce mercredi 9 mars au matin. L'établissement Louis Le Grand dans le cinquième arrondissement de la capitale est notamment bloqué.
De même que Sophie Germain dans le quatrième arrondissement.
Le déroulement des événements à suivre sur notre compte périscope
Les manifestations et grèves tous azimuts «contre la casse du Code du travail» sont présentées comme un premier tour de chauffe avant la mobilisation du 31 mars, à l'appel de sept syndicats. «C'est comme un apéro avant le plat de résistance», résume le leader de FO, Jean-Claude Mailly. Une manifestation est prévue place de la République à Paris à 14h00 à l'appel des organisations de jeunesse (Unef, Unl et Fidl pour les lycéens), avec le soutien d'organisations politiques de la jeunesse (Jeunes communistes, Parti de gauche, Europe Ecologie-Les Verts ...) et syndicales (CGT, FO, FSU...).
Plusieurs appels à la grève ont été lancés par 144 fédérations syndicales
Un autre rendez-vous est fixé devant le siège du Medef à Paris à 12h30. Des rassemblements auront aussi lieu en province et plusieurs appels à la grève ont été lancés par des fédérations syndicales, 144 au total à travers le pays, selon la CGT. Le front syndical est néanmoins fissuré : les syndicats «réformistes» (CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa) et la Fage (étudiants) ne s'associent pas à ces actions, préférant des rassemblements distincts le 12 mars. Plutôt qu'un retrait du texte, ils demandent des modifications «en profondeur».
Hasard du calendrier, la SNCF et la RATP sont aussi en grève pour des motifs internes, liés aux conditions de travail. Le réseau SNCF s'annonce «très fortement perturbé», avec un train sur trois attendu en moyenne sur les lignes Transiliens, TER, Intercités et la plupart des axes TGV.