«Cela signifie revoir toutes les politiques et mesures, les projets d'investissements et d'infrastructures en cours à l'aune de ces engagements, et renoncer à Notre-Dame-des-Landes», explique le texte, signé par les quatre ministres.
Elles ont ainsi répondu à cet appel lancé par des personnalités telles que le climatologue Jean Jouzel, les écrivains Virginie Despentes et Erri De Luca, l'altermondialiste Naomi Klein, ou encore le réalisateur Cyril Dion.
Le texte de l'appel demande au gouvernement de mettre en actes les discours et les engagements de la Cop 21, la conférence sur le climat, expliquent nos confrères de Ouest-France.
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Delphine Batho, Aurélie Filipetti, Cécile Duflot et Corinne Lepage rejoignent ainsi les 15 000 personnes qui ont signé le texte en question en quelques jours, selon les initiateurs de ce dernier.
Samedi 27 février, une grande manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera organisée aux abords de Nantes, à une vingtaine de kilomètres de la ville, à Temple-de-Bretagne et à Grandchamp-des-Fontaines sur sur les tronçons d'autoroute Nantes-Rennes et Nantes-Vannes. Elle devrait rassembler plusieurs milliers de personnes.
Le 9 janvier dernier, des dizaines milliers de piétons, des centaines de tracteurs et de cyclistes avaient bloqué le périphérique de Nantes, réclamant l'abandon des procédures d'expulsion contre 11 familles et quatre agriculteurs sur le site de Notre-Dame-des-Landes où doit avoir lieu la construction de l'aéroport.
Le transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, au sud de l'agglomération, vers le site de Notre-Dame des Landes, devait initialement s'achever en 2017 avec l'inauguration de la nouvelle infrastructure.
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