«Le mot d'ordre, c'est contre l'austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef : revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu'on puisse développer l'emploi», a déclaré le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
Interrogé sur l’existence de l’austérité en France, François Rebsamen a répondu mardi face aux parlementaires qu’«il n'y a pas, en France, de politique d'austérité, il y des mesures qui ont été prises tout au long de ces dernières années qui montrent la volonté du gouvernement, au contraire, de tenir compte du pouvoir d'achat des salariés».
Malgré tout, même si le mot «austérité» n’est pas mentionné, les mesures du plan d’économie de 50 milliards d’euros comprennent de nombreuses réformes de réduction de déficit via des baisses de dépenses publiques.
Au-delà de savoir si la France mène ou non une politique d’austérité, ce qui est à souligner c’est la stagnation économique, le manque de croissance.
L’intersyndicale de France Inter faisait partie du cortège, le groupe Radio France étant en grève depuis 3 semaines.
Comme un symbole, les employés de la société d'exploitation de la Tour Eiffel ont fait grève, rendant la visite de la «Vieille Dame» impossible entre 13h et 18h.
De leur côté, les contrôleurs aériens poursuivent leur grève entamée hier au sujet de l'organisation de leur travail, sans lien avec l'appel des confédérations.
Jean-Luc Mélenchon, président du Front de Gauche faisait également partie du cortège.