France

Pour éviter des attentats meurtriers les élèves pourraient être autorisés à fumer dans les lycées

Un syndicat du personnel scolaire propose d'autoriser les élèves à fumer à l'intérieur des établissements pour qu'ils ne se regroupent pas dans la rue près de l'entrée. Cette mesure est déjà mise en oeuvre par certains proviseurs.

Michel Richard, secrétaire général-adjoint du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), a expliqué le 2 février qu'après les attentats du 13 novembre les établissements scolaires avaient reçu une circulaire leur demandant d'aménager et d'organiser la sécurité des élèves de la meilleure façon qu'il soit.

«Nous avons donc, à ce moment-là, écrit au Premier ministre pour lui demander s'il était possible de surseoir à l'article du code de santé publique qui pose l'interdiction de fumer», a-t-il confié sur France Info, ajoutant que «rassembler des lycéens, massivement, sur un trottoir, c'est faire porter un risque extrêmement élevé et très certainement plus élevé que la consommation de tabac». 

Michel Richard a indiqué que cette mesure, déja pratiquée par certains établissements, devait être généralisée. «Nous ne méconnaissons pas les risques liés à la consommation du tabac, de l'alcool et des produits stupéfiants», a-t-il souligné.

La menace terroriste reste élevée en France. Les établissements publics, y compris les écoles et les lycées, ont été placés sous haute surveillance dans le cadre du plan Vigipirate-Alerte attentat après les attentats djihadistes du 13 novembre qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés.