Cette décision concerne onze familles et quatre agriculteurs, ils devront tous quitter leur habitation. Ces opposants historiques au projet d'aéroport n'ont plus le choix. Huit des onze familles se sont vu accorder un délai de deux mois, courant jusqu'au 26 mars, a ajouté le juge en annonçant sa décision.
Mais pour les familles non concernées par le délai : «L'évacuation peut commencer pour les exploitations agricoles», a indiqué Pierre Gramaize, le juge de l'expropriation.
Lors de l'audience en référé, le 13 janvier dernier, la groupe en charge de l'aéroport avait demandé non seulement l'expulsion immédiate des familles mais aussi une astreinte journalière. Cependant, le juge a décidé que «le principe de l'astreinte n'était pas justifié, car elle est disproportionnée pour des familles qui ne disposent que de revenus modestes».
Pour rappel, la justice a validé les arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce projet devait initialement s'achever en 2017.