Vendredi 8 janvier
Le procureur de Paris François Molins s'est dit «pas du tout certain» que l'identité que l'assaillant d'un commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris avait déclarée en 2013 lors d'une affaire de vol en réunion «soit réelle».
«Cette identité [Sallah Ali] est contredite par un papier manuscrit» retrouvé sur lui «sur lequel il y a la profession de foi musulmane, un drapeau de Daech dessiné, et son nom. Mais dans son nom il se dit Tunisien et pas Marocain», a affirmé François Molins.
L'agresseur est «en cours d'identification»
Les médias sont inondés par l’information sur la personnalité de l’agresseur à Paris.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré que l’agresseur était connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 à Sainte-Maxime dont les empreintes correspondent à celles de l'homme tué jeudi, selon des sources policières.
Pourtant, le suspect «n'était pas de Sainte-Maxime», a affirmé le maire de la commune, Vincent Morisse, selon qui il s’agissait d’un «sans domicile fixe qui squattait sur Cogolin». Le suspect s'appelle Sallah Ali. Lors de l’investigation de l’affaire de Sainte-Maxime, il se présentait d’être un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca.
Jeudi 7 janvier
Des témoins accusent la police d'avoir "paniqué"
Plusieurs témoins de l'élimination du terroriste présumé font état d'un sentiment de "panique" chez les forces de l'ordre. C'est le cas de Zak, jeune homme de 29 ans qui a assisté à la scène alors qu'il était assis à la terrasse d'un café. Selon lui, l'homme est apparu "agité" mais pas menaçant. Il ne semblait pas être armé et reculait lorsque la police a ouvert le feu.
"Pour moi , la police paniqué" a t-il déclaré.
Un autre témoin affirme que les forces de l'ordre ont intimé à l'homme de reculer avant de l'abattre.
L'assaillant avait prêté allégeance à Daesh
Le papier retrouvé sur le corps de l'homme abattu jeudi devant un commissariat parisien mentionne, en arabe, que l'assaillant «prête allégeance» au chef du groupe jihadiste État islamique (EI) et justifie son acte par une vengeance contre les «attaques en Syrie», a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Avant que soit révélée cette déclaration d'allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le procureur de Paris avait indiqué que sur ce papier figuraient un drapeau du groupe EI et «une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe». Pour autant, «ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, c'est qu'elle n'a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun», a affirmé la ministre de la Justice Christiane Taubira.
L'assaillant du commissariat parisien a été identifié, il s'agit d'un marocain de 20 ans. Il avait été mis en cause pour vol en réunion en 2013 selon des sources policières contactées par l'AFP.
A l'époque des faits, l'homme avait déclaré s’appeler Sallah Ali aux gendarmes chargés de l'enquête. Selon les rapports d'époque, il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes digitales avaient alors été entrées dans le Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) et correspondent à celles de l'homme tué jeudi après avoir attaqué le commissariat, ont indiqué ces sources.
Le quartier de la Goutte d'Or retrouve peu à peu son calme. Les élèves des écoles voisines qui étaient confinés pour raisons de sécurité sortent maintenant dans le calme.
François Molins, le procureur de la République de Paris, a expliqué dans un communiqué que l'individu n'avait toujours pas été identifié. Il était porteur d'un engin explosif factice et a crié «Allah akbar».
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur a exprimé son soutien aux force de l'ordre lors d'un conférence de presse.
La section antiterroriste a été saisie.
Selon le parquet de Paris, un papier avec un «drapeau de Daech» et une revendication «non équivoque» ont été retrouvés sur l'assaillant.
Le quartier de la Goutte d'Or est toujours bouclé, les rues alentours sont quasiment désertes.
Bernard Cazeneuve s'est rendu sur place.
Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, confirme que le dispositif de l'assaillant est factice et inopérant.
De plus, l'individu portait une arme blanche, un hachoir avec lequel il a tenté de s'en prendre aux fonctionnaires de police en faction qui ont riposté. Pour l'instant on sait pas si l'individu a agit à visage découvert ou pas. A l'heure actuelle il est trop tôt pour parler d'un acte terroriste.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique et saisi la Brigade criminelle de la police judiciaire parisienne de l'enquête. La section antiterroriste du parquet de Paris n'a pas été saisie à ce stade mais suit les événements et la situation peut évoluer, a précisé la source judiciaire contactée par l'AFP.
La circulation a repris sur la ligne 4 du métro, mais le trafic reste ralenti sur l'ensemble de la ligne pour mesures de sécurité.
Selon les témoins sur place les premiers cordons de sécurité seraient en train de se lever mais les policiers gardent l'arme au poing.
L'homme abattu aurait été armé d'un hachoir et non couteau. L'identité de l'assaillant est toujours inconnu pour le moment.
Aucune policier n'a été blessé pendant l'attaque de l’assaillant. Ce dernier a été abattu pour les policiers en faction.
Les forces de police prennent toutes les précautions et élargissent le périmètre de sécurité du quartier.
Selon plusieurs sources concordantes, la ceinture d'explosif que portait l'assaillant est factice.
Le quartier de Barbès dans le 18ème arrondissement bloqué par les forces de police et l'armée.
Les démineurs sont en train de sécuriser le périmètre et réalisent des opérations de déminages. L'homme abattu pourrait être porteur d'un gilet explosif.
Les enfants de l’école située en face du commissariat de la Goutte d’Or ont été placés en confinement.
Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur a déclaré : «Un homme a tenté jeudi matin d'agresser un policier à l'accueil du commissariat avant d'être atteint par des tirs de riposte des policiers » a-t-il expliqué à l'AFP. «Les démineurs sont sur place et travaillent à la sécurisation des lieux», a-t-il ajouté.
La ligne 4 du métro est coupée pour des raisons de sécurité entre les stations Chatelet et Porte de Clignancourt ainsi qu'entre Porte de Clignancourt et Reaumur-Sebastopol.
Les habitants du quartier de la goutte d'or sont invités à rester chez eux.
Selon le gouvernement, l'homme abattu par la police pourrait porter un gilet explosif, mais pour l'instant l'acte terroriste n'est pas avéré.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur va se rendre sur place.
Selon plusieurs témoignages l'homme aurait crié «Allah akbar».
L'ensemble du quartier et des écoles de la Goutte d'Or est bouclé par la police.
Selon France Info l'homme abattu par la police portait une ceinture d'explosifs.
Les faits se sont déroulés devant un commissariat de police situé dans le 18ème arrondissement de Paris, dans le quartier de la Goutte d'Or. L'homme abattu par la police aurait tenté d'entrer avec un couteau dans le commissariat.
Les circonstances n'ont pas été précisées dans l'immédiat. Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue de la Goutte d'Or, qui a été bouclée par les forces de l'ordre.
Les faits se déroulent alors que ce jeudi 7 janvier la France commémore les attentats de Charlie Hebdo qui ont fait 12 victimes.