France

Crash de l’A320 : accueil chaleureux des proches des victimes dans les hauteurs alpines (VIDEO)

L’accident de l’A320 a attiré du monde à Seyne-Les-Alpes. Comme l'a précisé la préfecture, les familles des victimes commencent à arriver sur les lieux où trois centres d’hébergement à Digne-les-Bains, à Seyne-Les-Alpes et à Montclar ont été ouverts.

Mais les familles des victimes ne sont pas seulement accueillies par les autorités locales, elles sont aussi soutenues.

Le gymnase a été transformé en chapelle ardente à Seyne-Les-Alpes pour les familles des . Le personnel municipal rassemblé dans la chapelle a fait de son mieux pour accueillir les familles et pour leur apporter un réconfort aux côtés des psychologues et du personnel soignant envoyé par la préfecture.

Le maire adjoint de Seyne-Les-Alpes a exprimé à son tour son hospitalité et ses condoléances aux familles et aux proches des victimes, indiquant que celles-ci devaient être accueillies non seulement humainement mais aussi psychologiquement.

«Il va falloir les accueillir, les accueillir humainement, psychologiquement, et puis les héberger éventuellement. Voilà, et apporter un soutien, un réconfort si on peut quoi».

L'avion du vol 4U9525 Barcelone-Dusseldorf de la compagnie Germanwings s'est écrasé mardi matin près du village alpin de Seyne-les-Alpes dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’appareil a décollé à 9h25 mardi matin de l’aéroport du Prat à Barcelone avec un retard inexpliqué de 30 minutes avant d'envoyer un signal de détresse aux alentours de 10h47 pour ensuite disparaître des écrans radars vers 11h.

Les causes du crash restent inconnues. Les recherches et les opérations de secours sur les lieux se poursuivent. D’après certaines analyses, il est peu probable que l’avion ait pu exploser en vol. «S’il avait explosé en altitude, on aurait des débris sur un territoire beaucoup plus large. Là, en fait, le territoire est relativement petit», a expliqué Christophe Castaner, député socialiste de la 2ème circonscription des Alpes-de-Haute-Provence.

Le directeur du BEA Rémi Jouty a annoncé qu'il avait réussi «à extraire des données utilisables».

Il faudra plusieurs jours, selon le ministre, pour mener à bien une analyse complète et obtenir des informations utiles sur les conversations de l’équipage et la situation à bord de .