Cette acquisition, pour laquelle les Etats-Unis avaient donné leur feu vert en novembre dernier, représente un contrat de 650 millions de dollars (600 millions d'euros), selon l'agence américaine de coopération militaire (DSCA). Cependant, Paris n'avait pas confirmé définitivement l'acquisition.
La Défense va «renforcer les moyens» de l'armée de l'air avec notamment «l'acquisition attendue, confirmée par mes soins il y a quelques jours, d'avions C-130J», a déclaré Jean-Yves Le Drian lors d'une visite aux militaires français basés en Jordanie à l'occasion du Nouvel An.
«Malgré les contraintes budgétaires, le président de la République a décidé de donner à nos forces armées tous les moyens pour poursuivre vos missions», a ajouté le ministre de la Défense alors qu'il se trouvait sur la base jordanienne dont le nom n'a pas été communiqué à la demande des autorités locales. .
Les avions C-130J américains vont pallier les retards de livraison de l'A400M alors que les capacités de transport françaises sont très sollicitées sur les théâtres d'opérations et la flotte de Transall de plus en plus vétuste.
Lire aussi : Le crash de l’avion de transport A400M à Séville met en danger le sort du projet
«Le A400M peut projeter beaucoup d'hommes, loin. Le C-130J est bien adapté pour de petites forces, il fait un peu couteau suisse et peut agir avec des moyens plus limités», a-t-on résumé de source militaire.
Le C-130 est entré en service dans les années 50 au sein de l'armée américaine.
L'A400M est conçu pour transporter jusqu'à 37 tonnes de matériel et réaliser l'ensemble des missions liées au transport.
Airbus a toutefois pris du retard sur plusieurs fonctions, notamment le largage de parachutistes par les portes latérales, le ravitaillement en vol et la protection armée de l'appareil.
Lire aussi : L’OTAN envisage de déployer des avions de renseignement en Turquie