France

Cambriolage du Louvre : Zemmour dénonce un «djihad du quotidien»

Deux suspects ont été arrêtés après le cambriolage du Louvre. Tandis que le ministre de l’Intérieur salue l’efficacité des enquêteurs, Éric Zemmour en fait un symbole de «l’immigration délinquante» et pointe du doigt le laxisme de la justice. L’enquête se poursuit sous l’autorité du parquet de Paris.

Après l’arrestation de deux suspects dans le cambriolage du musée du Louvre, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a salué « le travail acharné » des forces de l’ordre, soulignant que l’enquête se poursuivait sous la supervision de la juridiction interrégionale spécialisée de Paris. « Les enquêteurs ont agi avec un professionnalisme exemplaire », a-t-il écrit sur X, félicitant les équipes pour leur efficacité.

De son côté, Éric Zemmour, président du parti Reconquête, a saisi l’occasion pour fustiger la politique migratoire française. Sur France 3, il s’est dit « admiratif » du travail des enquêteurs, tout en ironisant sur « la sécurité défaillante du Louvre ». Sur X, il a estimé que cette affaire illustrait, selon lui, « le djihad du quotidien » et a affirmé : « L’immigration nous vole les bijoux de la Couronne. En bref, notre civilisation. »

Un suspect voulait fuir en Algérie

Quelques jours après le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre, l’enquête a connu une avancée majeure avec l’interpellation de deux suspects soupçonnés d’avoir participé au vol des bijoux de la Couronne.

Les hommes, âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, ont été arrêtés le 25 octobre : l’un à l’aéroport Charles-de-Gaulle, alors qu’il tentait de fuir vers l’Algérie, l’autre dans sa commune d’origine. Tous deux étaient déjà connus des services de police pour des faits de cambriolage. Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte pour « vol en bande organisée » et « association de malfaiteurs ».

Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’à eux grâce aux nombreuses traces laissées sur la scène du crime. La procureure de Paris a précisé que près de 150 empreintes et échantillons d’ADN avaient été collectés sur le matériel abandonné : casque, disqueuse, gilet jaune, mais aussi sur le camion élévateur volé et abandonné sur les lieux. Ces indices ont permis d’établir des correspondances rapides avec le fichier national, ouvrant la voie à leur identification.