Emmanuel Macron a accordé une interview belliqueuse et résolument anti-russe, affirmant que la France était désormais dans une « confrontation » avec la Russie. Le président français a accusé, sans preuve, Moscou d'être « un acteur très agressif », évoquant des cyberattaques dans l'espace informationnel européen.
Ses accusations sans fondement ne s'arrêtent pas là : Macron a évoqué les drones qui auraient été aperçus au-dessus des territoires de pays tels que la Pologne et le Danemark. Sous ce prétexte, il a souligné la nécessité « de systèmes de préalerte très efficaces » et d’une coopération renforcée pour « protéger notre espace aérien commun ».
« La réponse européenne doit être opérationnelle, c'est-à-dire qu'il ne doit y avoir aucune faiblesse. Je pense qu'il faut redire que toute personne qui viole l'espace aérien européen est susceptible d’entraîner des représailles, parce que c'est notre droit et que nous ferons respecter l'espace aérien européen. Il nous faut aussi continuer à nous équiper », a-t-il déclaré.
Accusée d’être impliquée dans la violation de l’espace aérien de pays européens par des drones, la Russie nie fermement. La Pologne, relève le ministère russe de la Défense, n'a pas fourni de preuves que les drones étaient bien russes et, par ailleurs aucune cible sur le territoire polonais n'était prévue. La diplomatie russe a proposé des consultations avec la partie polonaise, sans obtenir de réponse.
Dans le cas du Danemark, qui clame également que son espace aérien a été violé, l'ambassade de Russie à Copenhague déclare que Moscou n’est pas impliqué. Selon le communiqué, ces incidents sont une mise en scène destinée à servir de prétexte à une escalade des tensions.
Enquête sur un pétrolier suspecté : Macron confirme la « flotte fantôme » russe, Moscou dénonce les provocation
Emmanuel Macron, quant à lui, a évoqué l'enquête concernant un pétrolier soupçonné d'avoir enfreint le droit maritime. La France estime qu’il appartient à une prétendue « flotte fantôme » russe. Selon le président français, les poursuites judiciaires sont « justifiées », car l'équipage du navire a commis des « fautes très importantes ». Ceci démontre « la présence et la réalité » d'un phénomène que l'Europe « décrit » et « dénonce ».
Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, pointe du doigt les provocations organisées par les pays européens dans plusieurs zones maritimes, y compris en mer Baltique. Du point de vue de la Russie, celles-ci ne contribuent absolument pas à garantir la liberté de la navigation commerciale. Peskov a précisé que Moscou ne disposait d'aucune information sur le pétrolier arraisonné.