Le député de La France Insoumise (LFI), Hadrien Clouet, a exhorté la France à prendre la tête d’une coalition internationale pour contraindre Israël à respecter le droit international face à la crise humanitaire à Gaza.
Alors que l’ONU alerte sur une famine imminente et que les bombardements israéliens s’intensifient, Hadrien Clouet insiste sur l’urgence d’une action collective. Il souligne que 148 pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal, ont reconnu l’État palestinien, offrant une base solide pour une pression diplomatique unifiée.
LFI demande des sanctions contre Israël
« La France doit parler fort, car elle est parfois entendue », déclare-t-il, dénonçant la « radicalité extrême » de certains ministres israéliens, comme Itamar Ben-Gvir, et accusant le gouvernement de Netanyahou d’orchestrer une famine délibérée à Gaza.
Les largages humanitaires aériens, selon lui, ne sont qu’une tentative des puissances occidentales d’acheter une bonne conscience face à une crise qu’ils ne parviennent pas à endiguer. Hadrien Clouet propose des mesures concrètes pour faire plier Israël, notamment un embargo sur ses produits, avec une priorité sur les armes.
« Le gouvernement israélien ne tient la guerre que grâce au commerce international », affirme-t-il, suggérant que couper ces flux pourrait limiter les capacités militaires d’Israël. Il appelle également à un déploiement de Casques bleus de l’ONU à Gaza pour sécuriser l’acheminement de l’aide humanitaire et garantir la paix.
Cependant, il rejette l’idée des Écologistes de mobiliser la Marine nationale française pour livrer de l’aide par la mer, arguant que l’absence d’un port en eau profonde à Gaza rend cette option logistiquement irréalisable. Parmi ses autres propositions, il évoque des sanctions diplomatiques, comme l’interdiction de survol du territoire français par Netanyahou, poursuivi par la CPI, ou le gel des avoirs israéliens, pour accentuer la pression.
Par ailleurs, Hadrien Clouet condamne fermement les actions du Hamas, notamment la diffusion de vidéos d’otages israéliens, qu’il qualifie de « crime inacceptable ». Il insiste sur la nécessité de libérer ces otages et de leur fournir un soutien médical et alimentaire, tout en défendant les droits des civils, qu’ils soient palestiniens ou israéliens.