A Paris, tous les regards sont dorénavant tournés vers Rachida Dati. Ce 28 juillet, la commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains a choisi Michel Barnier comme candidat du parti pour mener la bataille de la législative partielle qui doit se tenir dans la 2e circonscription de la capitale, un bastion de la droite qui était passée macroniste en 2017.
Un adoubement qui pourrait ne pas contenter l’actuelle maire du VIIe arrondissement et ministre de la Culture, Rachida Dati. « Je suis candidate quoiqu’il arrive dans cette circonscription où les Parisiens attendent une alternance ! Ma détermination et mon énergie sont pour eux ! Paris ne peut pas souffrir de guerres d’ego qui me sont étrangères », avait-elle déclaré au quotidien Le Parisien, quelques heures avant que la réunion de la CNI ne débute.
« La droite pour gagner a besoin d'union et plus de division », a déclaré sur X la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. « Barnier à l'Assemblée et Dati aux municipales à Paris. Nous avons encore quelques semaines pour trouver un accord qui évite les malentendus et un combat stérile et fratricide! », a-t-elle ajouté.
Bien que Michel Barnier ait, dans une lettre adressée aux militants Les Républicains parisiens, affirmé n’avoir « aucune ambition municipale », son irruption dans le paysage politique locale avait provoqué l’ire de Rachida Dati. Cette dernière, qui brigue ouvertement la mairie de Paris en 2026, a depuis fait savoir qu’elle envisageait également de se présenter à cette législative, accusant notamment l’ancien Premier ministre d’être « instrumentalisé par certains qui veulent la division ».