Le 25 mai, Emmanuel Macron entamait une tournée diplomatique en Asie du Sud-Est, avec une première étape à Hanoï, au Vietnam. Mais ce qui devait être un moment protocolaire s’est transformé en tempête médiatique. Une vidéo, captée à l’aéroport de Hanoï, montre Brigitte Macron tendre brusquement le bras vers le visage du président, juste avant leur descente de l’avion.
Comme le rapporte le président du Think Tanl Antonin Ferreira Roche, « l’Élysée a d’abord dénoncé « de l’IA relayée par des comptes pro-russes » avant de reconnaître sa véracité ».
Sur la vidéo, on voit le chef de l’État, surpris, reculer légèrement avant de saluer la foule, sourire aux lèvres. Rapidement, la séquence est devenue virale sur les réseaux sociaux, notamment sur X, où elle est disséquée et commentée mettant une nouvelle fois l’épouse du président sur le devant de la scène médiatique.
Altercation ou moment de complicité, chacun se fera son idée
Pour beaucoup, ces images suggèrent une gifle ou une altercation. Les internautes se sont largement emparés de la vidéo pour alimenter les spéculations sur un supposé malaise dans le couple présidentiel. De nombreux comptes ont moqué l’altercation, la modifiant à l’aide de l’intelligence artificielle pour tourner la scène en ridicule.
Les détournements humoristiques et commentaires moqueurs ont inondé le réseau social X, tandis que des figures comme Hélène Laporte, vice-présidente du RN, a estimé que le président Emmanuel Macron « aura emmené, avec lui, la fonction présidentielle dans les tréfonds de l’indignité ».
Face à cet emballement, l’Élysée a réagi rapidement. Dans un premier temps, la communication présidentielle a évoqué un possible montage, avant que l’authenticité des images ne soit confirmée. « C’était un moment de complicité, une chamaillerie banale », explique un proche du président au HuffPost. Selon l’entourage du chef de l’État, le couple décompressait avant le début d’une tournée diplomatique intense, incluant des étapes en Indonésie et à Singapour. L'entourage d'Emmanuel Macron a même déploré une instrumentalisation, accusant des « réseaux prorusses », citant « Russia Today », d’avoir propagé un narratif faussé.
Cette polémique illustre une nouvelle fois la difficulté pour l’Élysée de contrôler l’image du président à l’ère des réseaux sociaux, alors qu’Emmanuel Macron tente de remonter la pente d’une cote de popularité très basse depuis le début de l’année 2025.