France

EN CONTINU - Victoire de la droite aux régionales

Après la victoire du Front National, arrivé en tête dans six régions sur 13 lors du premier tour des élections régionales, le parti n'a remporté aucune des régions. Sept régions vont aux Républicains et cinq aux Parti Socialiste.

Lundi 14 décembre

Au niveau du nombre d'électeurs ayant voté, les listes de gauche ont enregistré, lors du second tour, un recul de 20,2% par rapport au dernier scrutin régional. La droite a, elle, progressé de 35,9%. Quant au FN, il réalise la plus grande percée électorale avec une progression de 170,6% du nombre de votants. 

La Corse, treizième région, a elle choisi d'élire les autonomistes.

Dans son discours, Marion Maréchal-Le Pen a estimé qu'il n'y avait «pas de plafond de verre» pour le FN, abordant la progression du parti d'années en années. Elle estime aussi que les deux autres partis ont été «élus par defaut», et que ceux-ci ont «sabordé la démocratie». Enfin, elle a déclaré qu'il n'y aurait «pas de changement avec Christian Estrosi» dans la région où les deux candidats étaient concurrents.

Dimanche 13 décembre

Dans son discours, Valérie Peresse, candidate des Républicains, a reconnu sa victoire en Ile-de-France. La seule région où l'incertitude subsiste est la Normandie, même si là aussi, une victoire des Républicains semble se dessiner.

En Normandie également, même si les résultats restent très serrés, Les Républicains sont toujours en tête des estimations. Sous réserve d'une confirmation des scores, cela ferait donc au total sept régions pour Les Républicains, et cinq pour le Parti Socialiste.

La tendance semble se confirmer pour Valérie Pecresse, qui arriverait en tête en Ile-de-France. Il s'agirait donc d'une sixième région qui tomberait dans les mains des Républicains.

Le leader du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon a indiqué sur BFMTV : «nous sommes très nombreux à avoir pris en main des bulletins qui nous brûlaient les doigts». Il s’est dit «humilié», lui et «des milliers de consciences de gauche» d’avoir été contraint de voter pour des listes qui ne lui convenaient pas. Il a enfin dit que c’est l’extrême droite qui continuait à dominer les résultats de ce second tour.

Florian Philippot, candidat FN qui se présentait en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, a estimé sur la chaîne BFMTV que son parti était, «en termes de score», le premier parti de France. Il a pointé du doigt le fait que les autres partis ont été obligés de faire des arrangements, ou même de se retirer pour l'emporter. Il a estimé que l'UMP et le PS faisaient campagne ensemble.

Selon une première estimation de BFMTV, Valérie Pécresse, des Républicains, serait pour l'instant en tête dans l'Ile-de-France, alors que les décomptes sont toujours en cours. Le score reste toutefois très serré puisqu'elle récolterait pour l'instant 44%, contre 42% pour Claude Bartolone, du PS.

Le Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis a salué «un succès sans joie» pour la gauche. Déplorant le taux d'abstention, il estime qu'il faut lutter contre «l’adhésion au souverainisme xénophobe» et la «lepénisation de la République».

Alain Juppé, des Républicains, a estimé que le vote de barrage au FN a permis d'éviter «le scénario du pire». Il a en outre estimé qu'il s'agissait d'un signe de «bonne santé de notre démocratie».

Au niveau national, l'abstention tournerait autour de 42%, contre environ 50% au premier tour.

Selon les premiers résultats, le PS et ses alliés l'emporteraient de peu en Normandie. Mais les résultats sont tellement serrés que l'on ne peut pas, à l'heure actuelle, confirmer le score final.

Pour le chef des Républicains, «l'heure est au travail collectif de la France». Il a demandé à ne pas oublier les «avertissements» adressés aux différents responsables politiques lors du premier tour. Le «refus de toute compromission avec les extrêmes» doit être le mot d'ordre, a-t-il estimé.

Le Premier ministre Manuel Valls, se félicite du vote des Français qui ont fait barrage à l'extrême-droite. Toutefois, met-il en garde, «le danger de l'extrême-droite n'est pas à écarter», ajoutant ne pas oublier les résultats du premier tour. «Rien ne sera comme avant», a-t-il déclaré.

Marine Le Pen, depuis son fief d'Hénin-Beaumont, a remercié plus de «6 millions d'électeurs patriotes», assurant que le FN était désormais le premier parti d'opposition de France.

Selon elle, le clivage politique n'est désormais plus entre gauche et droite, mais bien entre mondialistes et patriotes. Elle a également mis l'accent sur le combat pour l'identité française.

Marine Le Pen s'est exprimée suite aux résultats des élections régionales, défavorables au FN, qui n'a pas réussi à gagner une région, malgré ses bons résultats du premier tour.

Pour le moment, cinq régions tombent dans les mains du PS et de ses alliés, et cinq autres dans les mains des Républicains, alors que l'on attend toujours les résultats de deux régions.

Notons que les résultats de la région Ile de France et Normandie ne sont pas encore connus.

Marine Le Pen s'exprime dans son fief de Hénin-Beaumont

C'est un long silence qui a succédé à la déclaration des résultats, aucune région en France n'étant remportée par le Front national. C'est dans cette atmosphère que la présidente du parti va s'exprimer.

Selon les premiers résultats publiés à 20 heures, le Front National, pourtant en très bonne position après le premier tour, n'aurait remporté aucune région. 

Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (Les Républicains) l'emporterait face à Marine Le Pen (FN), par environ 58 contre 42%.

En Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, c'est également le candidat des Républicains Philippe Richert qui l'emporterait face à Florian Philippot du FN.

Marion Maréchal-Le Pen serait elle aussi devancée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur par Christian Estrosi des Républicains.

Une élue d'opposition Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, a révélé des consignes de vote trompeuses dans un isoloir à Hénin-Beaumont, le fief du Front national.

Selon le code électoral, toute inscription figurant sur un bulletin de vote rend ce dernier invalide. 

Cependant, dans un autre tweet, Marine Tondelier, a précisé qu'il s'agissait probablement d'une "vieille consigne des élections de parents d'élèves" qui se sont déroulées il y a quelques mois dans le même bureau de vote.

Une fausse alerte a provoqué la sécuritisation du quartier général de Christian Estrosi, député-maire de Nice. La brigade canine de la gendarmerie a été mobilisé, mais n'a cependant rien trouvé sur place. 

Selon la chaîne BFMTV, le taux d'abstention atteindrait 41,5% au second tour, alors qu'il était d'un peu plus de 50% lors du premier tour des régionales. 

A 17h00 (heure de Paris), le taux de participation au second tour a atteint 50,54% contre 43,01% la semaine dernière pour le premier tour. Les chiffres sont aussi en hausse par rapport aux élections régionales de 2010 (43,47%), mais légèrement en baisse par rapport à celles de 2004 (51,24%), selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. 

Il reste trois heures avant la fermeture des bureaux de vote.

Parmi les électeurs, les Marseillais et les Lillois se sont davantage mobilisés au second tour qu'au premier. Alors que certains ont voté pour "faire barrage au FN", d'autres se sont rendus dans les bureaux de vote pour "donner une leçon aux politiques", selon l'agence de presse AFP. 

Le ministère de l'Intérieur a communiqué les chiffres du taux de participation à la mi-journée du second tour des élections régionales. La Corse est la région la plus mobilisée avec 24,75% de participation. En revanche, la région Île-de-France est la moins mobilisé avec seulement 13,60% de votants à la mi-journée.

Nicolas Sarkozy, ancien président de la République et président du parti Les Républicains, a voté pour le second tour des élections régionales au lycée La-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris. Il était accompagné de son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, qui a aussi déposé son bulletin dans l'urne.

A midi, le taux de participation au second tour des régionales a atteint 19,59% contre 16,27% au premier tour, 18,57% en 2010 et 16,55% en 2004, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. 

Le Premier ministre, Manuel Valls, a voté à Evry, en Île-de-France, ville où il y a eu 64% d'abstention au premier tour des élections régionales. 

Alors que les candidats aux élections régionales votent tour à tour, le ministère de l'Intérieur invite les Français à se rendre aux urnes pour remplir leur devoir de citoyen.

Marine Le Pen a voté.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, est attendue à 11h00 dans le fief du parti à Hénin-Beaumont pour voter au second tour des régionales. Nicolas Sarkozy, le président du parti Les Républicains, votera à 11h30 à Paris.

François Hollande a voté à Tulle en Corrèze pour le second tour des élections régionales. 

Le président de la République se rend aux urnes à Tulle (Corrèze) pour voter pour le second tour des élections régionales.

Pour le second tour des élections régionales, de nombreux électeurs, ne pouvant se rendre directement dans les bureaux de vote, choisissent le vote par procuration.

Le taux de participation au second tour semblerait doucement augmenter dans certains bureaux de vote.

Pour ce scrutin, les Français sont appelés à élire 1.757 conseillers régionaux et 153 conseillers territoriaux (Corse, Guyane et Martinique) parmi 21.456 candidats répartis sur 171 listes. 

Laurent Jaoul, maire de Saint-Brès (Hérault) a voté le 1er dans sa ville.

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08h00 en métropole pour le second tour des élections régionales, dernier scrutin avant la présidentielle de 2017.

Lors du premier tour des élections, le taux d’abstention s'est élevé à 52%. Depuis, les responsables politiques, et même des simples habitants ont fait une campagne appelant les Français à se mobiliser pour aller voter au second tour.