Dans la soirée du 7 mai 2025, la qualification du Paris Saint-Germain (PSG) pour la finale de la Ligue des champions, après une victoire 2-1 contre Arsenal (3-1 sur l’ensemble des deux matchs), a provoqué une vague de célébrations dans la capitale française, rapidement suivies de violents heurts.
Au Parc des Princes, des dizaines de milliers de supporters ont exulté quand Gianluigi Donnarumma, gardien du PSG, a multiplié les arrêts décisifs, et qu’Achraf Hakimi a scellé la victoire, propulsant le club vers sa deuxième finale européenne, prévue le 31 mai à Munich contre l’Inter Milan.
Cependant, la liesse a vite tourné aux affrontements près des Champs-Élysées, où des supporters déchaînés se sont opposés aux forces de l’ordre. Dès 23h30, des tensions ont éclaté. Des tirs de mortier ont visé les CRS, tandis que la foule envahissait l'avenue.
Des affrontements jusque tard dans la nuit
Des barricades de fortune ont été érigées, et des projectiles, comme des bouteilles et des pavés, ont été jetés sur les policiers, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des charges. Un incident grave a marqué la nuit : une voiture a foncé sur la foule près des Champs-Élysées, faisant trois blessés légers, selon Le Parisien.
Le conducteur, arrêté, a évoqué une « perte de contrôle » dans le chaos. Pour l'évènement, le préfet de police, Laurent Nuñez, avait prévu 2 000 agents, mais les échauffourées se sont prolongées jusqu’à 2h du matin, avec 27 interpellations pour jets de projectiles et dégradations.
Ces violences ont rappellé les débordements lors des matchs du PSG en 2020. Les supporters, galvanisés par la perspective d’un premier titre européen, avaient bravé les restrictions de rassemblement. Certains ont dénoncé une minorité de casseurs, tandis que d’autres ont critiqué une répression excessive.
La mairie de Paris a condamné les dommages, estimés à 150 000 euros, incluant des vitrines brisées et des abribus vandalisés, promettant des mesures pour éviter de nouveaux incidents lors de la finale.