France

Réseaux sociaux : Macron s’exprime sur l’Ukraine et suscite de nombreuses moqueries

Emmanuel Macron s’est exprimé le 20 février sur ses réseaux sociaux à propos du conflit en Ukraine. La mise en scène et le contenu du message délivré par le président français ont suscité de nombreuses moqueries chez les internautes.

«#MacronDémission», c’est la tendance observée sur le réseau social X quelques heures après la prise de parole du président français sur ce même réseau, le 20 février en début de soirée.

Le chef de l’État français a été particulièrement raillé lorsqu’il a confié ce qu’il avait l'intention de dire à son homologue américain, qu’il doit rencontrer le 24 février à Washington : «je lui dirai : tu ne peux pas être faible face à Poutine !». Le compte très suivi du militant de gauche Marcel Aiphan a ironisé sur le «Mozart de la diplomatie».

Aux moqueries des internautes se sont ajoutées quelques critiques de personnalités politiques souverainistes.

«Narcisse», «folie», le président français chahuté sur les réseaux sociaux

«Narcisse parle à vos enfants sur Instagram», a ainsi critiqué un internaute sur le réseau social X, relayant un passage où Emmanuel Macron appelle les Français qui le souhaitent à s’investir dans la réserve. Un autre a ironisé sur «la taille de la table» qui attend le président français à Washington, en référence à la longue table qui le séparait de Vladimir Poutine lors d’une rencontre à Moscou début 2022.

L’ancien Gilet Jaune Jérôme Rodrigues a, de son côté, moqué la présentation d’une carte de l’Ukraine par le président français, apparaissant à l'envers. «Quand tu sais pas gérer le "FaceCam" sur un live» a-t-il commenté, et d'ajouter que «la Russie est passée à l’Ouest !».

Aux critiques des internautes se sont ajoutées celles de meneurs souverainistes. Ainsi, l’ancien eurodéputé Florian Philippot, président des Patriotes, a réagi à l’hypothèse de l’envoi de troupes françaises en Ukraine en commentant : «Folie. L’heure est à la paix ! Nos soldats doivent rester à la maison !».

«Macron doit être destitué» a déploré, de son côté, le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau. Le reste de la classe politique est resté très discret sur cette intervention présidentielle, alors que le chef de l’État avait reçu les chefs des partis disposant d’une représentation parlementaire le matin même à l’Élysée.