France

Investiture de Trump : les personnalités françaises à Washington

Plusieurs personnalités françaises de droite ont été invitées à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, ce 20 janvier. Il s’agit d’élus du Rassemblement national et du parti d’Éric Zemmour. Emmanuel Macron, quant à lui, ne sera pas présent.

«Merci aux Républicains américains pour leur sympathie». Le président et fondateur du parti Reconquête (R!) Éric Zemmour multiplie les vidéos le mettant en scène aux États-Unis, dans le cadre de l’investiture de Donald Trump comme 47e président des États-Unis. Comme lui, plusieurs représentants de la droite française ont prévu d'assister à la cérémonie.

«Je n’ai pas peur d’Elon Musk parce que je n’ai pas peur de la liberté, mais j’ai l’impression qu’on a des élites françaises et européennes qui ont peur de toute parcelle de liberté que pourrait prendre la droite», a répondu le 19 janvier Sarah Knafo, eurodéputée R!, à BFM TV alors qu’elle se rendait au dernier meeting de Donald Trump avant son investiture.

Les droites s’en donnent à cœur joie

L’élue a par ailleurs dénoncé les propos tenus le 9 janvier sur RMC par l’ancien commissaire européen, Thierry Breton, à propos de l'annulation des élections en Roumanie sur fond d'élections législatives à venir en Allemagne. «Ce sont plutôt les gens qui me font peur, mais pas la liberté, pas Twitter et pas Elon Musk», a-t-elle poursuivi.

Le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella ne sera pas sur place, mais il a néanmoins été invité à commenter l’investiture du nouveau président. Il a ainsi formulé le vœu suivant : «J’aimerais que ce que fait Donald Trump pour l’Amérique soit un sursaut pour l’Europe et qu’on apprenne nous aussi à protéger nos intérêts économiques industriels».

Marine Le Pen ne fera pas non plus le déplacement, mais trois cadres du parti sont sur place : le maire de Perpignan Louis Aliot, invité en sa qualité de vice-président du RN, le député Alexandre Sabatou et l’eurodéputé Julien Sanchez doivent représenter le parti. En outre, Marion Maréchal, vice-présidente du Parti des conservateurs et réformistes européens, est également sur place avec une délégation du groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR).

Les Républicains, qui participent au gouvernement Bayrou, n’ont pas envoyé de représentants aux États-Unis. Emmanuel Macron, pas présent pour la cérémonie d’investiture, sera représenté par l’ambassadeur de France aux États-Unis Laurent Bili.

A gauche, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, souvent qualifié d’«agent atlantiste» par ses détracteurs, a de son côté critiqué la présence des personnalités de droite pour cette investiture en affirmant que celles-ci célèbrent «la soumission à la force et à la puissance», avant d'affirmer que ces «pseudo-patriotes étaient déjà les premiers à s'aplatir, ventre plat, face à Vladimir Poutine».